Alice Guy comprend que la fiction est le futur du cinéma et devient la première réalisatrice, tandis que Georges Méliès met au point les premiers effets spéciaux. Émile Cohl lance le dessin-animé.
La grammaire filmique s’esquisse avec l’école de Brighton. Tandis qu’en France, Gaumont et Pathé se concurrencent, Zukor et Laemmle aux USA partent fonder Hollywood pour échapper à la mainmise d’Edison.
Les slapstick comedies règnent en maître avec des icônes comme Charlie Chaplin, tandis que les frères Laffitte rêvent au contraire d’élever le cinéma au rang d’art. Les studios favorisent l’émergence du « star system » – faire fantasmer le public sur les vedettes est un outil marketing – tandis que des réalisateurs comme Cecil B. De Mille et D.W. Griffith incarnent la magnificence hollywoodienne et les premières superproductions à succès.
N’ayant pas les moyens financiers de concurrencer Hollywood, le cinéma européen mise sur l’originalité graphique, à l’image du mouvement expressionniste allemand.