Un montage réussi allie le rythmique (flux/tempo), le psychologique (capacité à susciter des affects) et le narratif (clarté de l’histoire, linéaire ou pas).
Le montage classique « transparent » fait appel au match cut : un élément reconnaissable fait le pont d’un plan à l’autre pour respecter le principe de continuité (Ex. : position d’un personnage, direction du mouvement/du regard).
Les raccords violents sont possibles mais périlleux ! Une transition en fondu peut segmenter clairement plans et séquences (au noir) ou, au contraire, créer une relation (forte) entre eux (enchaîné).
Titres et génériques influent aussi sur la perception générale de l’histoire (typographie, moment/manière dont ils apparaissent dans le film, etc.), tout comme le choix des plans d’ouverture de séquence (larges/serrés, interprétés comme objectifs/subjectifs par le spectateur).
Enfin, les réglages du montage final sont adaptés pour rendre au mieux tous ces choix sur les différents supports de diffusion.