Le son à l’écran peut être complémentaire de l’image et la renforcer. On parle alors de cloutage : le son guide l’attention et évite les ambiguïtés. Il faut hiérarchiser les sources sonores et veiller à l’équilibre audio/visuel pour que l’attention du spectateur ne s’éparpille pas – les cas de redondance ou les scènes silencieuses sont rares.
Le son est parfois contradictoire, « asynchrone » : il dément ce qu’on voit ou est hors-contexte. Ne pas confondre extra-diégétique (son ajouté au montage) et hors-champ (la source est présente, mais pas dans le cadre).
Les dialogues ont un rôle narratif : faire avancer l’intrigue et nous en apprendre plus sur les personnages. La musique va aider à les caractériser et à installer l’atmosphère. Faire porter le sens d’une scène uniquement sur les paroles d’une chanson n’est pas souhaitable.
Enfin, les sous-titres étant peu commodes à lire sur la durée, le cinéma prend des libertés pour présenter des personnages censés parler une langue étrangère.