Le cadrage découpe l’espace. Les plans rapprochés détaillent et soulignent l’émotion, les plans larges plantent le décor et l’atmosphère, tandis que les plans médians sont idéaux pour montrer les personnages en action.

La composition doit nous faire comprendre la situation à l’écran, grâce à la position des personnages les uns par rapport aux autres et aux éléments du décor, pour qu’une impression globale s’en détache. Une composition déséquilibrée est possible si on souhaite forcer le regard du spectateur vers un point.

Plus qu’une simple question de dynamique, l’usage des mouvements de caméra peut symboliser l’intériorité des personnages et les interactions entre eux. L’angle de prise de vues compte également : la plongée écrase et donne une impression de fatalité, la contre-plongée au contraire donne de l’importance.

La perception psychologique est à considérer : un cadrage sera dit ouvert ou fermé suivant que le hors-champ (ce qu’on cache au spectateur) soit significatif ou pas.