Ce début du XXIe siècle souligne les mutations du modèle audiovisuel. Les images de synthèse dominent les films d’animation, mais aussi le cinéma en général. Décors et personnages peuvent être créés de toutes pièces, et ces deep fakes posent parfois des questions d’éthique.
Les habitudes du spectateur et sa relation à la vidéo ont changé : la démultiplication des appareils portables a imposé le concept de mobilité, tout comme les plateformes de streaming – critiquées – ont entériné la VOD. Cette interactivité conduit le cinéma à se rapprocher du jeu vidéo en empruntant ses techniques.
Une œuvre filmique n’est plus figée, mais peut évoluer et être modifiée, tandis que le marketing penche vers le brand content et immerge le consommateur dans un univers à la manière du cinéma.
Contrepartie de ce boom technique, les histoires neuves peinent à émerger et les studios en difficulté restent dans leur zone de confort en recyclant de l’ancien : adaptations, remakes et reboots fleurissent.