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Apollinaire (1880-1918)

  • Né à Rome, fils d’une Polonaise et d’un père inconnu (probablement italien), il est engagé en 1901 comme précepteur en Allemagne. Il rentre à Paris en 1902 et publie dans « La Revue blanche » son premier conte, L’Hérésiarque, qu’il signe « Guillaume Apollinaire ».
  • Ami de Picasso, il est proche du milieu cubiste. Son recueil Alcools, publié en 1913, témoigne de sa recherche en matière d’esthétique nouvelle.
  • Engagé volontaire dans l’armée française (alors qu’il n’a pas encore la nationalité), il revient gravement blessé de la guerre.
  • Il publie en 1918 son second grand recueil poétique, Calligrammes, quelques mois avant de mourir de la grippe espagnole.

Balzac (1799-1850)

  • Tour à tour éditeur, imprimeur, journaliste, Balzac passe sa vie à travailler et à fuir les créanciers.

  • Fondateur du Réalisme, il rassemble en 1834 son œuvre pour l’inscrire dans le projet de la Comédie humaine, destinée à peindre toute la société de son époque.

  • Il correspond pendant des années avec une admiratrice polonaise, Mme Hanska, qu’il finit par rencontrer en 1843 et épouser en 1850, quelques mois avant de mourir.

  • Romans à lire : Les Chouans (1829), La Peau de chagrin (1831), Eugénie Grandet (1833), Le Père Goriot (1834-5), Le Colonel Chabert (1835), Le Lys dans la vallée (1836), Illusions perdues (1837), Ursule Mirouët (1841), La Cousine Bette (1846), Le Cousin Pons (1847).

Baudelaire (1821-1867)

  • Renvoyé du lycée Louis-le-Grand en 1839, Baudelaire commence une vie de bohème. Placé sous tutelle en 1842 pour avoir dilapidé son héritage paternel, il doit gagner sa vie comme journaliste et critique d’art.

  • Baudelaire est le traducteur des œuvres d’Edgar Allan Poe.

  • Les Fleurs du mal, recueil de poésies majeur paru en 1857, est condamné « pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Une nouvelle édition est produite 1861, d’où sont supprimés six poèmes conformément au jugement prononcé.

  • Baudelaire s’éteint en 1867, à l’âge de quarante-six ans, des suites de la syphilis, de l’abus d’alcool et autres drogues.

Beaumarchais (1732-1799)

  • Fils d’un horloger riche et cultivé, il enseigne la harpe aux filles de Louis XV. Plus tard, il rejoint le monde des finances. Les intrigues qui jalonnent sa vie lui confèrent une réputation de libertin.

  • Sa Trilogie Théâtrale, sévèrement censurée, connaît un immense succès : Le Barbier de Séville (1775), Le Mariage de Figaro (1784) et La Mère coupable (1792). Il y développe une critique de la société française et notamment de l'inégalité des classes.

  • Beaumarchais est un homme de combat, qui récuse les privilèges et appelle à une société fondée sur le mérite.

Beckett (1906-1989)

  • Écrivain irlandais, Beckett s’installe à Paris en 1928, où il se lie d’amitié avec James Joyce. Il participe à la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.

  • Après la guerre, il publie ses romans aux Éditions de Minuit : Molloy (1951), Malone meurt (1952), L’Innommable (1953).

  • Son théâtre, écrit en français, lui donne la notoriété : En attendant Godot (1952), Fin de partie (1957). Ces pièces illustrent la veine du théâtre de l’absurde.

  • Il obtient le prix Nobel de littérature en 1969. Son œuvre est austère et minimaliste, ce qui est généralement interprété comme l’expression d’un profond pessimisme face à la condition humaine.

Breton (1896-1966)

  • Études de médecine, mobilisation en tant qu’infirmier pendant la guerre. Breton fonde, avec Louis Aragon et Philippe Soupault, la revue Littérature en 1919. En 1920, il publie avec Soupault le recueil de poésies Les champs magnétiques.
  • Manifeste du surréalisme (1924) : faisant le procès du réalisme et de l’idéologie bourgeoise à laquelle celui-ci se rattache, Breton vante le pouvoir de l’imagination et du rêve, qui donne voix à l’inconscient.
  • Comme Aragon, il adhère au Parti communiste mais se désengagera rapidement.
  • Romans et essais surréalistes : Nadja (1928), L’Amour fou (1937).

Camus (1913-1960)

  • Né en Algérie, élevé par sa mère dans une famille pauvre, il est distingué par son instituteur. Licencié de philosophie à Paris, il devient journaliste engagé, notamment pour le Parti communiste entre 1935-1936.

  • En 1943, il rencontre Sartre et travaille avec lui au journal « Combat ». Leur complicité intellectuelle durera jusqu’à la publication de L’Homme révolté, en 1951, Camus refusant la conception marxiste de la révolution qui légitime l’utilisation de la violence.

  • Philosophe existentialiste, Camus développe une pensée fondée sur la prise de conscience de l’absurdité de la vie comme une victoire de la lucidité sur le nihilisme.

  • Romans : L’Étranger, La Chute, La Peste. Théâtre : Les Justes.

Céline (1894-1961)

  • Fils d’artisan, Louis-Ferdinand Céline s’engage à 18 ans dans l’armée française (en 1914). Après la guerre, il fait des études de médecine et voyage en Afrique et en Amérique. Son chef-d’œuvre, le Voyage au bout de la nuit, est largement autobiographique et reçoit le prix Renaudot en 1932.
  • À partir des années 1930, Céline prône la haine raciale et ses positions pro-nazi le condamnent à prendre la fuite après la guerre, en Allemagne puis au Danemark. De retour en France, il reviendra sur la scène littéraire avec D’un château l’autre (1957).
  • Son style très personnel emprunte à l'argot et tend à s'approcher de l'émotion immédiate du langage parlé.

Chateaubriand (1768-1848)

  • Enfance et adolescence au château de Combourg (près de Saint-Malo).

  • 1791-1792 : Voyage en Amérique. Il découvre une République naissante qui influencera fortement sa conception du régime représentatif.

  • Après une période d’émigration en Angleterre (1793-1800), il commence la rédaction du Génie du christianisme (1802).

  • Sa carrière politique varie au gré de ses engagements : secrétaire de légation à Rome (1803-1804), ministre et pair de France sous Louis XVIII (1815), ministre des Affaires étrangères en 1823-1824. Il est un ardent défenseur de la liberté de la presse.

  • Ses Mémoires d’outre-tombe sont publiées après sa mort (4 juillet 1848).

Char (1907-1988)

  • Né dans le Vaucluse, René Char fait des études de commerce et se passionne pour le rugby…et la poésie.

  • 1925 publication des Cloches sur le cœur (1er recueil de nouvelles).

  • 1929 publication d’Arsenal, un recueil de poèmes dont Char envoie un exemplaire à Paul Éluard, avec qui il se lie d’amitié.

  • En 1930, il se rend à Paris et tente l'expérience surréaliste aux côtés de Breton, d'Aragon et de Picasso.

  • Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale. « Les feuillets d’Hypnos », apparemment hermétiques, sont liés à l’expérience de la guerre.

  • Proche du silence, sa poésie invite à la résistance grâce à l'introspection et montre toute la révolte du poète.

Corneille (1606-1684)

  • Issu d’une famille bourgeoise, Corneille fait de brillantes études et devient avocat en 1624. Puis il se tourne vers la littérature et écrit des comédies (Mélite, La Place royale, L’Illusion comique).

  • Premier grand succès théâtral : Le Cid (1637), qui suscite une « querelle » autour des règles du théâtre classique. Le Cid offre un bel exemple de « dilemme cornélien », affrontement entre des choix moraux fondamentaux (amour ou honneur).

  • Œuvres de la maturité : tragédies historiques et religieuses (Horace, Cinna, Polyeucte, Rodogune).

  • Après les événements de la Fronde, l’intérêt pour la tragédie historique diminue. Corneille cesse d'écrire après le succès mitigé de Suréna en 1674.

Diderot (1713-1784)

  • Érudit, menant une vie tumultueuse, Diderot est l’auteur d’une œuvre littéraire et philosophique très variée. Romans à retenir : Le Neveu de Rameau, Jacques Le Fataliste.

  • « Pensées philosophiques » (1746) : Diderot plaide pour une religion naturelle. Se montrant trop libéral par rapport à la religion et aux « mystères », il est condamné par l’Église.

  • En 1747, il est chargé par le libraire Le Breton de diriger avec d’Alembert les travaux de L’Encyclopédie. Diderot s’y consacre pendant plus de 20 ans.

  • Diderot propose une morale universelle fondée non pas sur la religion mais sur les sentiments naturels de l’homme et sur la raison.

Du Bellay (1522-1560)

  • Originaire d’Anjou, région de cœur qu’il évoque dans son célèbre poème « Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage… »

  • Fondateur avec Ronsard de la Pléiade, auteur de la « Défense et illustration de la langue française » (1549), manifeste en faveur d’une littérature française enrichie par des emprunts, des néologismes, et par la redécouverte de la culture antique.

  • De 1553 à 1557, il est secrétaire du cardinal Jean du Bellay, cousin de son père et célèbre diplomate, avec qui il partira pour Rome. Il compose Les Regrets, puis Les Antiquités de Rome en 1558.

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