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De L à R

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Lamartine (1790-1869)

  • Issu d’une famille de petite noblesse attachée au roi et à la religion catholique.

  • Grand poète de l’époque romantique, inspiré par ses amours parfois tragiques : Méditations poétiques (1820), Harmonies poétiques et religieuses (1830). Les thèmes romantiques de la nature, de la mort et de l’amour se retrouvent par exemple dans le fameux poème intitulé « Le Lac ».

  • Secrétaire d’ambassade en Italie en 1820, il se rallie à la monarchie de Juillet et devient député en 1833. Il joue un rôle important au moment de la Révolution de 1848, et se retrouve pendant trois mois à la tête du gouvernement provisoire. Il se retire de la politique après sa lourde défaite.

Marivaux (1688-1763)

  • Précurseur des Lumières, Marivaux fonde en 1721, Le spectateur français, un des premiers quotidiens français.

  • Dramaturge de renom, il s’inspire de la commedia dell’arte pour écrire des pièces destinées notamment aux comédiens italiens de Paris.

  • Ses grands succès populaires : La Surprise de l’amour (1722), La Double Inconstance (1723), les Fausses Confidences et surtout Le Jeu de l’amour et du hasard (1730).

  • Sa marque de fabrique : le « marivaudage », sorte de dialogue amoureux galant et spirituel.

Maupassant (1850-1893)

  • Après un passage par le séminaire et des études de droit avortées, Maupassant travaille au ministère de la Marine entre 1872 et 1878. À cette époque, il a des troubles psychiques qui le conduiront à la folie et à la mort en 1893.

  • Flaubert est le mentor de Maupassant. Celui-ci abandonne le Ministère en 1880 pour se consacrer pleinement à l’écriture. Il est l’auteur de nouvelles remarquables (Boule de Suif, Les Contes de la Bécasse, Contes du jour et de la nuit), ainsi que de romans (Une Vie, Bel-Ami, Pierre et Jean).

  • Dans la préface de son roman Pierre et Jean (1888), Maupassant souligne les limites du réalisme et la nécessaire mise en scène de la réalité, marquée par la vision propre de l’auteur.

Mme de La Fayette (1634-1693)

  • Sa famille, de petite noblesse, appartient à l’entourage de Richelieu et elle fréquente très tôt les salons de Mlle de Scudéry et de la marquise de Rambouillet. Elle apprend à connaître ainsi les intrigues de cour et le milieu des futures Précieuses.

  • 1655 : Mariage de raison avec le comte de La Fayette, qui continue de vivre sur ses terres auvergnates pendant qu’elle fréquente à Paris Mme de Sévigné et Henriette d’Angleterre, la belle-sœur du roi.

  • 1678 : Parution de La Princesse de Clèves : ce roman, publié d’abord anonymement, connaît un immense succès. C’est un roman d’analyse psychologique, mettant en scène une histoire d’amour impossible.

Montaigne (1533-1592)

  • Michel Eyquem, né au château de Montaigne en 1533, est élevé par un père Humaniste. Dès l’âge de deux ans, son précepteur lui parle allemand et latin.

  • De 22 à 37 ans, Michel de Montaigne siège comme magistrat à la cour des aides de Périgueux, puis au parlement de Bordeaux, qui enregistre les édits et ordonnances du roi. Ses activités professionnelles et politiques l’amèneront à être négociateur pendant les guerres de religion, même s’il reste très discret sur le sujet. Il sera aussi maire de Bordeaux.

  • Auteur des Essais (1572-1592), Montaigne laisse une œuvre majeure, faite de réflexions personnelles et philosophiques sur son époque et sur l’être humain en général.

Montesquieu (1689-1755)

  • Né dans une famille de magistrats de bonne noblesse au château de la Brède, près de Bordeaux, Montesquieu devient conseiller auprès du parlement de Bordeaux en 1714.

  • Passionné par les sciences, la littérature et la philosophie, il publie anonymement en 1721 Les Lettres persanes. Ce roman épistolaire dépeint admirablement, sur un ton humoristique et satirique, la société française à travers le regard de visiteurs perses.

  • Élu à l’Académie française en 1727, il voyage ensuite dans toute l’Europe puis rentre dans son château pour écrire l’Esprit des Lois (1748). L’ouvrage dégage la logique des différentes institutions politiques par l'étude des lois considérées comme simples rapports entre les réalités sociales.

Proust (1871-1922)

  • Fils d’un brillant professeur de médecine. Après la mort de ses parents, Proust s’installe en 1906 boulevard Haussmann (Paris), où il vit de façon confinée en raison de sa santé fragile (asthme).
  • À partir de 1909, Proust se consacre exclusivement à son œuvre, À la recherche du temps perdu. La première partie, Du côté de chez Swann, est refusée chez Gallimard par André Gide qui se le reprochera longtemps. La suite de son œuvre paraît après la guerre (1919 : prix Goncourt pour À l’ombre des jeunes filles en fleurs).
  • Le style de Proust : une volonté de saisir la réalité dans toutes ses dimensions, sachant qu’elle n'a de sens qu'à travers la perception, réelle ou imaginaire, qu'en a le sujet.

Racine (1639-1699)

  • Racine est éduqué au collège de Port-Royal où il apprend les langues anciennes. Le Jansénisme aura une influence décisive sur sa vision de la vie.

  • À partir de 1658, Racine fréquente les milieux mondains et devient dramaturge. Ses grands succès : Andromaque (1667), Bérénice (1670), Bajazet (1672) ou encore Iphigénie (1674). Il entre à l’Académie Française en 1673.

  • À 37 ans, il interrompt sa carrière de dramaturge pour devenir historiographe du roi Louis XIV, avec Boileau.

  • Il revient au théâtre à la demande de Mme de Maintenon, et écrit deux tragédies religieuses destinées aux jeunes filles de Saint-Cyr : Esther (1689) et Athalie (1691).

Rimbaud (1854-1891)

  • Né à Charleville, élevé par une mère rigoureuse, il montre très jeune des dispositions exceptionnelles pour la poésie, encouragées par son professeur Izambart. Il s’intéresse au Parnasse, et s’enfuit du collège pour fuguer à Paris en 1871.

  • Sa rencontre avec Verlaine, poète parnassien et symboliste, donne lieu à une relation artistique et amoureuse qui se termine par des conflits (Verlaine tire à bout portant sur Rimbaud).

  • Écrivain révolutionnaire, Rimbaud prône une écriture nourrie par un « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens ». Il arrête d’écrire à 21 ans, pour mener une (courte) vie d’errance à travers le monde.

Ronsard (1524-1585)

  • Créateur de « la Pléiade », groupe de jeunes étudiants humanistes qui se donnent pour mission d'enrichir la langue français et de créer une véritable littérature française. Ils se sont formés auprès de l'helléniste français Jean Dorat, au collège de Coqueret.

  • Destiné à une carrière de militaire et diplomate, Ronsard voit ses projets ruinés par une maladie qui le rend à demi sourd. Il fréquente alors des poètes, des humanistes, des clercs, des gens de cour et participe activement à l’activité de L’académie de poésie et de musique, créée par Jean Antoine de Baïf. En 1558, il devient poète officiel de la cour, avec le titre de conseiller et d’aumônier ordinaire du roi.

  • Les Amours (1553) est le titre de son recueil le plus fameux, ensemble de sonnets savants et raffinés, inspirés de l’Antiquité.

Rousseau (1712-1778)

  • Né à Genève dans une famille calviniste.

  • Ami de Diderot, qui lui propose d’écrire un article sur la musique (Rousseau a inventé un nouveau système de notation) pour l’Encyclopédie.

  • Père de 5 enfants qu’il abandonne à l’Assistance publique faute de pouvoir les élever correctement. Cela lui sera reproché, car il est l'auteur d’un traité sur l’éducation en 1762.

  • Thème central de sa philosophie : l’homme naît naturellement bon et heureux, c’est la société qui le corrompt et le rend malheureux.

  • Auteur du Contrat social (1762), ouvrage qui analyse les principes fondateurs du droit politique. Le texte inspirera la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

  • Auteur des Confessions, base du genre autobiographique en France.

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