Retour

De A à D

📝 Mini-cours GRATUIT

Raymond Aron (1905-1983)

Raymond Aron est un philosophe, sociologue, historien et journaliste français né en 1905. Après des études prestigieuses au lycée Hoche et à l’École Normale Supérieure, il est reçu premier à l’agrégation de philosophie.

Il commence par enseigner la philosophie, puis occupe un poste de secrétaire du Centre de documentation sociale de l’École normale supérieure et il devient professeur d’enseignement primaire à Paris. En 1944, il refuse une chaire de sociologie à l’université de Bordeaux pour se tourner vers le journalisme.

Il publie plusieurs ouvrages dans lesquels il dénonce la bienveillance des intellectuels à l’égard des communistes et il travaille avec Sartre dans le journal Les Temps modernes, avec Camus dans Combat et finit par rejoindre Le Figaro comme éditorialiste.

Il meurt en 1983 d’une crise cardiaque.

Alain (1868-1956)

Émile-Auguste Chartier (dit Alain) est né à Mortagne dans le Perche. Fils d’un vétérinaire, il entre au lycée d’Alençon, puis à l’École Normale Supérieure et réussit son agrégation de philosophie en 1892.

Alain sera toute sa vie durant professeur de philosophie dans le secondaire, puis en lettres supérieures. Parmi ses élèves, on compte Simone Weil et Georges Canguilhem.

Pourtant pacifiste, il s’engage et devient, pendant la guerre, brigadier d’artillerie. Mutilé au pied, il est démobilisé en 1917.

Engagé politique dans le mouvement radical, il cofonde le Comité de vigilance des intellectuels antifascistes.

Malgré la montée du nazisme, puis la guerre, il demeure pacifiste.

Il meurt en 1951 après avoir publié Propos sur le bonheur (1929), Idées (1932), Éléments de philosophie (1940).

Gertrude Elizabeth Margaret Anscombe (1919-2001)

Gertrude Elizabeth Margaret Anscombe est une philosophe et théologienne anglaise née en 1919. Elle épouse Peter Geach, un étudiant du philosophe et mathématicien autrichien Wittgenstein.

À la mort de Wittgenstein, son mari et elle prennent en charge l’édition et la publication des textes du philosophe ; elle se charge également de la traduction de certains textes dont Recherches philosophiques.

L’article le plus célèbre d’Anscombe, intitulé « La Philosophie morale moderne », traite notamment du déclin de la croyance en la loi divine.

Anscombe se montre particulièrement attachée à la « dignité et la valeur de l’humanité », c’est la raison pour laquelle elle est farouchement opposée à l’homosexualité, l’avortement, la contraception, l’euthanasie et la procréation médicalement assistée.

Elle meurt en 2001.

Anselme (1033-1109)

Anselme est né à Aoste au sein d’une famille de nobles lombards.

En 1060, il devient moine bénédictin de l’abbaye du Bec où il enseigne la grammaire et la dialectique appliquée à la théologie.

En 1078, il est élu abbé et fonde un prieuré à Conflans-Sainte-Honorine. En 1093, il devient archevêque de Cantorbury.

Voulant affirmer l’indépendance du clergé à l’égard du roi, il préside en 1102 à Saint-Michel, le concile de Westminster et promulgue la réforme grégorienne.

Théologien et philosophe cherchant la conciliation entre la foi et la raison, il est l’auteur du principe directeur « Fides quaerens intellectum » qui énonce l’idée selon laquelle la foi doit se mettre en quête d’intelligence.

Parmi ses nombreux écrits, Monologion (1076) et Proslogion (1078) sont les plus célèbres.

Aristote (384-322 av. J.-C.)

Aristote est né à Stagire en Macédoine, d’un père, médecin du roi et d’une mère sage-femme. À l’âge de 17 ans, il est admis à l’Académie où il enseigne la rhétorique.

Il critique la théorie des idées de son maître comme l’atteste un célèbre adage qu’on lui prête, « ami de Platon, mais encore plus de la vérité »...

À la mort de Platon, il repart en Macédoine où le roi Philippe II lui demande d’être le précepteur de son fils, le futur Alexandre le Grand.

En -335, il rejoint Athènes et fonde son école, le Lycée, où il enseigne pendant 13 ans.

Accusé d’impiété comme Socrate, il est contraint à l’exil et meurt en -322.

Aristote laisse derrière lui une œuvre encyclopédique avec notamment La Physique, La Métaphysique, La Logique, La Rhétorique et l’Éthique à Nicomaque.

Hannah Arendt (1906-1975)

Hannah Arendt est née à Hanovre. Après des études de philosophie, de théologie et de philologie, elle devient docteure en soutenant sa thèse sur Le Concept d’amour chez Saint-Augustin.

En 1933, elle doit fuir l’Allemagne nazie et se retrouve à Paris où elle rencontre son second mari Heinrich Blücher. Internés au camp de Gurs, ils parviennent à s’exiler pour New York.

En 1951, elle est naturalisée américaine et commence une carrière universitaire.

À cette même date, elle publie Les Origines du totalitarisme.

En 1958, paraît Condition de l’homme moderne et, en 1961, La Crise de la culture.

En tant que reporter, elle part en 1961 à Jérusalem couvrir le procès d’Eichmann, incarnant selon elle « la banalité du mal ».

Théoricienne incontournable de la politique, elle meurt en 1975.

Augustin (354-430)

Augustin d’Hippone est né en 354 à Thagaste, en Numidie (actuelle Algérie), d’une famille berbère. À 17 ans, il part étudier à Carthage où il se passionne pour la philosophie et devient adepte du manichéisme.

Devenu professeur de rhétorique, il part en Italie où il rencontre l’évêque Ambroise de Milan et se convertit au christianisme en 386.

À Hippone, il devient évêque à son tour en 395. Il commence à écrire ses œuvres qui le feront connaître à sa postérité : Les Confessions, De la trinité et la Cité de Dieu.

Philosophe et théologien, Saint Augustin est l’un des quatre pères fondateurs du christianisme et le premier des 35 docteurs de l’Église catholique.

Thomas d’Aquin (1224-1274)

Thomas d’Aquin est né près d’Aquino, d’une famille d’aristocrates napolitains. À 18 ans, il choisit de rejoindre l’ordre des dominicains. Il étudie à Naples et à Paris.

En 1257, il obtient sa maîtrise de théologie et est nommé maître-régent.

Il part enseigner un temps en Italie et revient à l’université de Paris jusqu’en 1272.

De retour à Naples, il fonde le studium generale pour les frères dominicains.

Sur le chemin du concile de Lyon, il meurt en 1274 à l’âge de 50 ans, au monastère cistercien de Fossanova.

Sa pensée théologique et philosophique tente de concilier la révélation chrétienne avec l’héritage de la philosophie gréco-arabe.

Ses principales œuvres sont Commentaires d’Aristote, Somme contre les Gentils et Somme théologique (1266-1274).

Averroès (1126-1198)

Averroès (Ibn Rushd) est né à Cordoue d’une famille de « cadis » (des juges). Il étudie la théologie, la philosophie et s’intéresse aux mathématiques, à la physique, à l’astronomie et à la médecine.

Haut magistrat de Séville, médecin de la cour almohade, il est reconnu pour être l’un des plus importants interprètes d’Aristote.

À partir de 1188, il subit l’interdiction de la philosophie, des études et des livres prononcée par le calife Al-Mansur.

En 1197, il est condamné à l’exil à Lucena, et meurt à Marrakech peu après. Son œuvre sera préservée grâce à des intellectuels juifs qui permettront à l’Occident de découvrir Aristote.

Ses œuvres principales sont Commentaire sur la Métaphysique d’Aristote et Traité décisif sur l’accord de la religion et de la philosophie.

Avicenne (980-1037)

Avicienne est un philosophe et médecin médiéval né en 980 dans l’actuel Ouzbékistan, d’un père collecteur d’impôts du village, et décédé en 1037 en Iran. Il s’est rapidement intéressé à de nombreuses sciences telles que la psychologie, l’alchimie et l’astronomie.

L’ampleur de son œuvre est incertaine, mais il a rédigé beaucoup de contenus en rapport avec les sciences : une encyclopédie médicale Qanûn (Canon de la médecine) et deux encyclopédies scientifiques al Shifa.

En tant que philosophe, il s’est beaucoup inspiré d’Aristote, notamment en ce qui concerne la métaphysique.

Il meurt de maladie au cours d’une expédition menée par l’émir Ala ad-Dawla.

Francis Bacon (1561-1626)

Né à York House en Angleterre, Bacon intègre très jeune l’université de Cambridge. Sa vocation de penseur ne viendra qu’après sa carrière d’homme d’État.

En 1592, il devient membre de la Chambre des communes.

Sous le règne de Jacques Ier, il devient successivement solliciteur général, attorney general, membre du Conseil privé, Garde des sceaux et grand chancelier. Mais, accusé de corruption à la Chancellerie, il perd toutes ses dignités.

Tombé en disgrâce, il consacre la fin de sa vie à la recherche philosophique sur la restauration des sciences et sur des questions morales et juridiques.

Ses principaux écrits sont : La Grande Restauration (inachevé), Novum organum (1620) et La Nouvelle Atlantide (1627).

Bachelard (1884-1962)

Gaston Bachelard est né à Bar-sur-Aube en Champagne.

À 18 ans, il devient employé des postes et obtient une licence de mathématiques.

En 1919, il devient professeur de sciences. Il réussit l’agrégation de philosophie en 1922. Il prépare 2 thèses qu’il soutient en 1927 : Essai sur la connaissance approchée et Étude sur l’évolution d’un problème de physique, la propagation thermique dans les solides.

En 1940, il devient professeur d’université.

L’œuvre de Gaston Bachelard porte sur l’épistémologie, la poésie et l’imaginaire, et sur la psychanalyse.

Ses principales publications sont Le Nouvel Esprit scientifique (1934), Psychanalyse du feu (1938), La Formation de l’esprit scientifique (1940), L’Eau et les rêves (1942), Le Matérialisme rationnel (1953), La Poétique de la rêverie (1960).

Simone de Beauvoir (1908-1986)

Simone de Beauvoir est une philosophe, romancière, mémorialiste et essayiste française née en 1908 à Paris d’un père avocat et d’une mère issue de la bourgeoisie.

Elle obtient son baccalauréat en 1925 et débute une licence classique à la Sorbonne à la demande de ses parents. L’année d'après, elle commence à étudier la philosophie et obtient en 1928 sa licence, puis son agrégation en 1929.

Elle devient professeur agrégée et entretient des relations amoureuses avec certains de ses étudiants, ce qui va notamment aboutir à son renvoi du lycée Molière en 1933. Elle sera suspendue de l’Éducation nationale en 1943 pour des faits similaires. Bien que la plainte aboutisse à un non-lieu et qu’elle soit réintégrée dans l’Éducation nationale après la guerre, elle ne donnera plus jamais de cours.

Simone de Beauvoir est une femme de lettres engagée qui écrit son premier roman Primauté du spirituel entre 1935 et 1937, et obtient le Prix Goncourt en 1954 pour Les Mandarins.

Sa pensée philosophique traite principalement de l’existentialisme et elle sera également une théoricienne centrale du féminisme, notamment à travers son célèbre ouvrage : Le Deuxième sexe, publié en 1949.

Elle meurt en 1986.

Walter Benjamin (1892-1940)

Walter Benjamin est un philosophe, historien de l’art et critique littéraire né en 1892 à Berlin de parents juifs. Il commence à écrire des articles dès 1910 pour le journal Der Anfang.

Il obtient son baccalauréat en 1912 et débute des études de philosophie allemande et d’histoire médiévale. Il poursuit ses études en Suisse où il débute une thèse sur la critique d’art à l’époque romantique.

Il rencontre d’importants problèmes financiers qui le conduisent à retourner vivre chez ses parents, d’autant plus qu'on lui refuse le droit d’enseigner à l’université de Heidelberg. Il se rend par la suite à Paris où il continue à rédiger des essais sur Charles Baudelaire et Les Tableaux parisiens, sur Paris et la mode...

Il va beaucoup réfléchir sur l’art, notamment dans son ouvrage le plus célèbre, L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique. À côté de ses écrits personnels, il fait également la traduction de textes célèbres comme À l’ombre des jeunes filles en fleurs de Proust.

En 1933, il immigre en France pour ne pas retourner en Allemagne nazie, mais il est arrêté en septembre 1939 et conduit au camp de Vernuche dont il sera libéré en novembre grâce à l'appui de ses proches intellectuels.

Avant l’entrée des Allemands en France en 1940, Benjamin choisit de fuir vers l’Espagne, cependant il se suicidera dans les Pyrénées, avant la fin de son périple.

Jeremy Bentham (1748-1832)

Jeremy Bentham est né en 1748 à Londres d’un père avocat dont il suivra dans un premier temps les traces avant de rapidement commencer à rédiger des ouvrages. Il est d’ailleurs l’un des théoriciens majeurs de la philosophie du droit.

Il publie son premier ouvrage de façon anonyme en 1776 sous le titre A Fragment on government, dans lequel il rejette la notion de contrat social.

Il est principalement connu comme étant à l’origine, avec Mill, de l’utilitarisme, une doctrine qui prescrit d’agir en vue de maximiser le bien-être collectif.

L’utilitarisme est une théorie conséquentialiste, évaluant une action uniquement en fonction des conséquences attendues.

Peu avant sa mort, il propose le projet du panopticon, dans son texte Le Panoptique, qui inspirera de nombreux auteurs par la suite, en particulier Foucault.

Il meurt en 1832 à Westminster.

Bergson (1859-1941)

Henri Bergson est né à Paris. À 19 ans, il entre à l’École Normale Supérieure. Après une licence de lettres, il réussit l’agrégation de philosophie en 1880.

Professeur dans le secondaire, Bergson devient maître de conférences à l’École normale.

En 1900, il est nommé au Collège de France.

En 1907, sa troisième œuvre majeure paraît : L’Évolution créatrice – après Essai sur les données immédiates de la conscience (1889) et Matière et mémoire (1896).

Il obtient le Prix Nobel de littérature en 1928 et, 4 ans plus tard, il publie Les Deux Sources de la morale et de la religion.

Face au péril nazi, alors qu’il souhaitait devenir catholique (il était d’origine juive), il refuse de se convertir pour rester fidèle à « ceux qui seront demain persécutés ».

Berkeley (1685-1753)

Né en 1685 en Irlande, George Berkeley est issu d’une famille noble dans le comté de Kilkenny.

En 1700, il débute ses études au Trinity College of Dublin. Après avoir été nommé fellow (chargé de cours), il est ordonné prêtre de l’Église anglicane d’Irlande en 1710.

Il publie successivement Nouvelle théorie de la vision (1709), Traité sur les principes de la connaissance (1710).

En 1713, il développe son propre système philosophique dans Dialogue entre Hylas et Philonoüs.

En 1728, il part en Amérique et achète une plantation d’esclaves (Whitehall) à Newport. En manque de finances, il doit renoncer à son projet de bâtir un collège.

En 1732, il rentre en Irlande et est nommé évêque de Cloyne trois ans après.

Il meurt en 1753.

Auguste Comte (1798-1857)

Auguste Comte est né en 1798 à Montpellier. Il est reçu à 16 ans à l’École polytechnique.

En 1817, il fait la rencontre de Saint-Simon et devient son secrétaire jusqu’en 1824. Il débute son Cours de philosophie positive qu’il publie dès 1830.

Il devient répétiteur à l’École polytechnique en 1832.

Après avoir fondé en 1848 la Société positive, sa pensée philosophique s’oriente vers l’idée d’une « religion de l'humanité ». Il s’y consacre pleinement jusqu’à sa mort en 1857.

Il publie plusieurs ouvrages tels que Système de politique positive (1851-1854), Catéchisme positiviste (1852), Synthèse subjective (1856).

Cicéron (106 – 43 av. J.-C.)

Né à Arpinum, Cicéron part à Rome pour étudier les lettres, le droit et les philosophies grecques.

Avocat remarqué, c’est en -75 qu’il commence son cursus honorum en étant questeur.

En -63, il est élu consul et devient membre du Sénat.

Malgré l’exil, il parvient à devenir proconsul en Cilicie en -51. Pendant la guerre civile qui oppose César à Pompée, il se range du côté de Pompée, mais César triomphe à Pharsale en -48.

Il se retire dans sa résidence de Tusculum et rédige plusieurs ouvrages philosophiques tels que les Académiques, les Tusculanes, le De finibus et De la divination.

Après l’assassinat de César en -44, il est assassiné à son tour en -43 à Gaète.

Grand orateur et homme d’État, Cicéron est aussi l’un des premiers à écrire la philosophie en latin.

Condillac (1714-1780)

Étienne Bonnot de Condillac est né à Grenoble, d’une famille de juristes anoblis et de membres du clergé.

Après être rentré dans les ordres, il devient en 1733 abbé de Mureau. Cette vie religieuse ne l’empêche pas de mener une vie mondaine, mais discrète.

À Paris, il rencontre Diderot et Jean-Jacques Rousseau. Sur les pas de John Locke, il cherche à bâtir une véritable philosophie empiriste.

Sa doctrine, le sensualisme, le fait connaître.

En 1749, il est élu à l’Académie de Berlin. En 1757, il devient le précepteur du fils du duc de Parme. En 1768, il est élu à l’Académie française.

Ses principales œuvres sont Essai sur l’origine des connaissances humaines (1749), Traité des sensations (1753), Logique (1780), Langue des calculs (posthume, 1798).

Cournot (1801-1877)

Antoine Augustin Cournot est né à Gray en Haute-Saône.

À 20 ans, il rentre à l’École Normale Supérieure et obtient successivement une licence de mathématiques, une licence de droit, puis un doctorat ès sciences spécialité mathématiques (1829).

En 1834, il est nommé professeur à Lyon, puis inspecteur général de l’Instruction publique de 1836 à 1852.

Il termine sa carrière de haut fonctionnaire universitaire en devenant recteur de l’Académie de Dijon.

Mathématicien s’intéressant à la formalisation de la théorie économique, Cournot a notamment écrit Exposition de la théorie des chances et des probabilités (1843), Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique (1875), Matérialisme, vitalisme, rationalisme (1875).

Descartes (1596-1650)

René Descartes est né à La Haye (en Touraine). Son père est membre du Parlement de Bretagne. Il suit l’enseignement du Collège jésuite de La Flèche. Il fait ses études de droit à Poitiers, puis participe à la campagne de Hollande en 1618. Il visite l’Europe et noue des amitiés avec de nombreux savants.

En 1629, il s’installe définitivement dans les Provinces-Unies où il rédige ses principales œuvres de sciences et de philosophie.

En 1633, Galilée est condamné et Descartes renonce à publier ses travaux de physique.

En 1643, il rencontre Élisabeth de Bohême, princesse palatine avec qui il entame une abondante correspondance.

En 1649, il accepte de devenir tuteur de la reine Christine à Stockholm.

Quelques mois plus tard, il meurt, probablement d’empoisonnement à l’arsenic.

Diderot (1713-1785)

Denis Diderot né à Langres d’une famille bourgeoise. Il entre au collège jésuite pour une carrière ecclésiastique. Il part étudier à Paris la philosophie et la théologie.

Il exerce plusieurs métiers et s’intéresse aux mathématiques.

Il rencontre Rousseau et Condillac, et débute sa carrière littéraire par la traduction.

Suite à sa Lettre aux aveugles à l’usage de ceux qui voient (1749), il est arrêté et enfermé à Vincennes pendant 3 mois. Diderot craint la censure de l’Encyclopédie, qu’il publie toutefois avec d’Alembert.

En 1771, il publie Jacques le fataliste.

En 1773, il rencontre, à Saint-Pétersbourg, Catherine II de Russie, sa principale mécène. Homme de lettres, Diderot touchera tous les genres littéraires.

Il meurt à Paris en 1784.

Durkheim (1858-1917)

Émile Durkheim est né à Épinal d’une famille de rabbins. Après être rentré à l’École Normale Supérieure, il obtient en 1882 l’agrégation de philosophie.

En 1887, il devient professeur à Bordeaux et publie des écrits de sociologie : De la division du travail social (1893), Les Règles de la méthode sociologique (1885), Le Suicide (1897).

Il est l’un des premiers défenseurs du capitaine Dreyfus et parmi les fondateurs de la Ligue des droits de l’homme.

En 1897, il fonde également une revue de sociologie, L’Année sociologique.

En 1892, il est nommé à la Sorbonne et, grâce à lui, la sociologie devient une discipline universitaire.

Après avoir publié Les Formes élémentaires de la vie religieuse (1912), il devient en 1913, titulaire de la première chaire de sociologie en France.

Il meurt en 1917.

Nomad+, Le pass illimité vers la réussite 🔥

NOMAD EDUCATION

L’app unique pour réussir !