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Friedrich Engels (1820-1895)

Friedrich Engels est un philosophe et théoricien allemand né en 1820 à Barmen. Issu d’une famille d’industriels, il commence à étudier la philosophie, et plus particulièrement celle de Hegel.

Il s’installe en Angleterre en 1842 et travaille dans une société industrielle. En 1845, il écrit et publie La Situation de la classe laborieuse en Angleterre.

Il commence à travailler avec Karl Marx après une première rencontre en 1944. Ensemble, ils vont travailler dans deux journaux : Annales franco-allemandes et la Neue Rheinische Zeitung.

Il est particulièrement impliqué dans la révolution de 1848 et dans l’Association internationale des travailleurs entre 1864 et 1876.

Après la mort de Marx en 1883, il s’assure de la publication posthume des livres II et III de l’ouvrage Le Capital. Il s'occupe également de l’édition et de la traduction d’autres textes de Marx.

Il meurt à Londres en 1895.

Épictète (50-125)

Né à Hiérapolis en Phrygie en 50, il est vendu comme esclave à Rome à Épaphrodite.

Affranchi par ce dernier, il part pour Nicopolis d’Épire en Grèce et ouvre une école stoïcienne qui connaît un grand succès.

L’un de ses disciples, Arrien de Nicomédie, recueille ses œuvres, mais seules deux d’entre elles nous sont parvenues : les Entretiens et le Manuel.

La doctrine d’Épictète exprime un stoïcisme tardif, mais elle est aussi d’inspiration cynique où Diogène de Sinope est cité en exemple, au même titre que Socrate, pour leur commune exigence de liberté, pour leur amour de la raison et pour leur sérénité face aux épreuves telle que la mort.

Épicure (341-270 av. J.-C.)

Épicure est né à Athènes en -341.

Il fonde l’illustre école du Jardin en -310 à laquelle il consacre tout le restant de sa vie.

Marqué par la maladie, la philosophie consistait pour lui en une véritable sagesse matérialiste, visant aussi bien le soin de l’âme que celui du corps, par la recherche de l’ataraxie (la tranquillité de l’âme).

L’épicurisme, sa doctrine est, au vue du grand nombre de ses disciples, un véritable succès. Le Jardin devient ainsi une des principales écoles philosophiques de l'Antiquité.

Grâce au poète Lucrèce, la pensée d’Épicure gagne Rome et toute l’Italie.

Toutefois, seuls quelques fragments et lettres d’Épicure nous sont connus, grâce à ses disciples. On compte notamment : Lettre à Ménécée, Lettre à Hérodote, Maximes capitales et Préceptes.

Ludwig Feuerbach (1804-1872)

Feuerbach est un critique et philosophe allemand né en 1804 et mort en 1872. Fils d’un juriste, il commence à étudier la théologie à la suite de ses études secondaires et soutient la thèse « De ratione una, universali, infinita » (De la raison une, universelle et infinie).

Certaines de ses théories lui attirent des opposants, notamment sur la critique de la religion. Pour lui, croire en dieu serait une aliénation de l’homme et il affirme dans L’Essence du christinanisme : « L’homme est appauvri de ce dont Dieu est enrichi ».

Après la révolution de 1848, il se rapproche du socialisme, mais échoue à être élu à l’Assemblée nationale de Francfort. Suite à l’échec de la révolution, ses thèses perdent de l’importance dans l’opinion.

Feuerbach a été grandement critiqué par Henri de Lubac dans son ouvrage Le Drame de l’humanisme athée.

Foucault (1926-1984)

Michel Foucault est né en 1926 à Poitiers d’une famille aisée. À 20 ans, il entre à l’École Normale Supérieure où il côtoie Louis Althusser.

En 1951, il est reçu à l’agrégation de philosophie et enseigne la psychologie à l’École Normale, puis à Lille.

En 1954, il part à l’université d’Uppsala en Suède, en tant que conseiller culturel, puis à Varsovie à l’Institut français.

En 1960, il enseigne la philosophie à Clermont-Ferrand et devient docteur en soutenant 2 thèses : L’Anthropologie du point de vue pragmatique de Kant puis Folie et déraison : histoire de la folie à l’âge classique (1961).

En 1970, il est élu au Collège de France en tant que professeur d’histoire des systèmes de pensée.

Engagé politiquement, il publie Surveiller et punir (1975) et Histoire de la sexualité (1976 et 1984).

Freud (1856-1939)

Sigmund Freud est né à Freiberg en Autriche d’une famille juive. Il fait des études de médecine et devient docteur en 1881 en se spécialisant dans la neuropathologie.

En 1885, il obtient une bourse d’études pour Paris pour se rendre auprès du psychiatre Charcot.

En 1889, il retourne à Paris et à Nancy où il rencontre H. Bernheim dont il traduira le livre sur la thérapeutique de la suggestion.

De 1895 jusqu’à sa mort, Freud travaillera à l’institutionnalisation de la psychanalyse comme thérapeutique et comme discipline scientifique. Celui-ci aura une influence déterminante dans la philosophie du XXe siècle.

Parmi ses œuvres majeures, on retrouve : L’Interprétation des rêves (1900), Cinq leçons sur la psychanalyse (1910), L’Avenir d’une illusion (1927), Malaise dans la civilisation (1929).

Heidegger (1889-1976)

Martin Heidegger est né à Meßkirch en Allemagne d’une famille catholique. À l’université de Fribourg, il fait des études de théologie et de philosophie.

En 1915, il devient docteur et assistant de Husserl et, en 1922, il enseigne à Marbourg. Il publie Être et temps en 1927 et succède à Husserl à Fribourg.

Parmi ses étudiants figurent Hannah Arendt, Hans Jonas, Herbert Marcus et Emmanuel Levinas. En 1933, alors que les nazis s’emparent du pouvoir, il est nommé recteur de l’université. Il démissionne l’année suivante, mais en 1944, il est suspendu de cours et ne réintégrera l’université qu’en 1951.

Parmi ses nombreux écrits, on recense notamment Introduction à la métaphysique (1935) Nietzsche (1936-46) Lettre sur l’humanisme (1946), La Question de la technique (1953), Héraclite (1966-67).

Hegel (1772-1831)

Hegel est né à Stuttgart en 1770 d’une famille de juristes protestants. Au Gymnasium, il apprend le latin et le grec, et se passionne pour les œuvres classiques. Il entre à Tübingen en 1788 où il étudie l’histoire, la philosophie et la théologie. Il y rencontre Hölderling et Schelling. Les trois condisciples s’enthousiasment pour la Révolution française.

Après avoir été précepteur puis journaliste, il débute sa carrière universitaire à Iéna en 1801.

Il publie La Phénoménologie de l’Esprit (1806-07) et La Science de la logique (1809).

En 1817, il obtient la chaire de l’Université de Heidelberg et publie l’Encyclopédie des sciences philosophiques (1817).

En 1818, il obtient à Berlin la chaire de Fichte et publie Principes de la philosophie du droit (1821).

Il meurt en 1831.

Jeanne Hersch (1910-2000)

Jeanne Hersch est une philosophe suisse née en 1910 d’une famille de juifs polonais. Son père enseignait la démographie et les statistiques à l’université de Genève, et sa mère travaillait à la Société des Nations.

Après l’obtention de sa licence en 1931, elle devient enseignante de français, latin et philosophie à l’École internationale de Genève, puis enseigne la philosophie à l’université.

Son principal ouvrage de philosophie, L’Illusion philosophique, raconte sa découverte de la philosophie grâce aux textes de Karl Jaspers. Hersch est l’auteur d’une quinzaine de livres et son dernier ouvrage, L’Étonnement philosophique, paraît un an avant sa mort.

Hersch a également été représentante de la Suisse au conseil exécutif de l’UNESCO où elle avait déjà été directrice de la division philosophique.

Elle meurt en 2000.

Thomas Hobbes (1589-1678)

Thomas Hobbes est né à Westport en Angleterre. Il entre à l’université d’Oxford en 1603. Précepteur de la famille Cavendish, il voyage sur le continent. Il travaille ensuite avec Francis Bacon, alors chancelier.

Il fréquente Descartes à Paris au moment de la Glorieuse Révolution en 1640.

Il rentre en Angleterre 10 ans après, fuyant le catholicisme. Il publie en français le Léviathan en 1659.

Anticlérical et partisan de la supériorité de l’État sur le pouvoir religieux, il est accusé d’anti-religiosité. Sa doctrine constitue les fondements de la philosophie politique moderne.

Réaliste et rationaliste, Hobbes a écrit Du citoyen (1642), De la nature humaine (1650), Du corps politique (1655).

Hume (1711-1776)

David Hume est né à Édimbourg d’une famille de petite noblesse écossaise. Après des études classiques, il s’intéresse à la physique newtonienne.

En 1734, il part en France où il séjourne pendant trois ans. En 1740, il termine son premier ouvrage, Traité de la nature humaine.

Il est néanmoins écarté de l’université en raison de ses opinions religieuses.

En 1746, il participe à des missions diplomatiques à Vienne et Turin.

Il publie Enquête sur l’entendement humain en 1748. De retour en Écosse en 1749, il écrit divers ouvrages sur la politique, la morale et l’histoire de l’Angleterre.

En 1763, il devient chargé d’affaires et secrétaire à l’ambassade de France. Il séjourne à Paris où il rencontre Rousseau, avec lequel il va rapidement se brouiller.

Il meurt à Édimbourg en 1760.

Husserl (1859-1938)

Edmund Husserl est né à Proßnitz, en Moravie. Il fait d’abord des études de mathématiques et s’intéresse à la philosophie.

À Vienne, il rencontre le psychologue F. Brentano qui le met sur la voie de la recherche phénoménologique avec le concept d’intentionnalité.

En 1887, il soutient sa thèse intitulée Sur le concept de nombre.

Il devient professeur à Halle, à Gottingen, puis à Fribourg. Heidegger est son assistant de 1916 à 1922.

En 1936, Husserl subit l’antisémitisme des nazis et est exclu du corps professoral.

Avant de mourir en 1939, il fait évacuer ses œuvres à Louvain. On retrouve : Méditations cartésiennes (1923), Idées directrices pour une phénoménologie et une philosophie phénoménologique pures (1913), La Crise de sciences européennes et la phénoménologie transcendantale (1934-37).

William James (1842-1910)

William James est un psychologue et philosophe américain né en 1842 à New York. La famille s’installe en Europe entre 1855 et 1858 où il débute des études scientifiques qu'il poursuivra à Harvard.

Il obtient son diplôme de médecine en 1869 et commence à enseigner la physiologie à Harvard. Par la suite, il deviendra également assistant de philosophie dans cette université. En 1975, il fonde le premier laboratoire américain de psychologie.

Il est considéré comme le fondateur de la psychologie aux États-Unis, notamment grâce à la publication en 1890 de son ouvrage Les Principes de psychologie.

Il meurt en 1910.

Vladimir Jankélévitch (1903-1985)

Vladimir Jankélévitch est un philosophe et musicologue français né en 1903 de parents russes. Son père a été l’un des premiers traducteurs des ouvrages de Freud.

Il entre à l’École Normale supérieure en 1922 où il étudie la philosophie et il obtient son agrégation en 1926. Il commence à enseigner, mais est révoqué de l’Éducation nationale en 1940 car il n’est pas de nationalité française.
Il va entrer dans la Résistance et des étudiants viennent écouter ses discours philosophiques au Café du Capitol.

Il ne redevient professeur qu’en 1947 à l'université de Lille et deviendra par la suite titulaire d’une chaire de philosophie à la Sorbonne.

Ses ouvrages les plus célèbres tels que Le Traité des vertus, Le je-ne-sais-quoi et le presque-rien, ou encore La Mort reflètent sa philosophie de la morale et de la métaphysique.

Il meurt à Paris en 1985.

Karl Jaspers (1883-1969)

Karl Jaspers naît en 1883 d’un père juriste et d’une mère travaillant dans une coopérative agricole. Il commence rapidement à étudier le droit qu’il abandonne au profit de la médecine.

Il travaille dans un hôpital psychiatrique à l’âge de 18 ans, mais ne se satisfait pas de la manière dont la maladie mentale est traitée par les médecins et il écrit sur ce sujet dans son ouvrage Psychopathologie générale.

Il ne se tourne vers la philosophie qu’à l’âge de 40 ans et s’intéresse particulièrement aux thématiques qu’il avait abordées lors de ces années passées à travailler dans un hôpital psychiatrique.

D’origine juive, il perd sa chaire à l’université en 1937 et n’a plus le droit de publier à la suite de la montée du nazisme. Il ne recommence à travailler dans l’université de Heidelberg qu’en 1945 avant de quitter le pays et de renoncer à sa nationalité en 1948.

Il meurt en 1969.

Hans Jonas (1903-1993)

Hans Jonas est un philosophe et historien allemand né en 1903 dans l’Empire allemand. Il suit des études de philosophie et sera l’élève de personnalités telles que Husserl, Heidegger et Bultmann. Il fait une thèse de doctorat en 1928.

Il quitte l’Allemagne en 1933 pour Londres, puis se rend Palestine jusqu’en 1950. Il va ensuite au Canada, puis à New York où il enseigne dans la New School for Social Research.

Sa philosophie porte principalement sur les problèmes environnementaux et l’âge technologique. Son ouvrage le plus célèbre est Le Principe responsabilité, dans lequel il introduit le concept de responsabilité des générations actuelles vis-à-vis des générations futures.

Il meurt en 1993.

Kant (1724-1804)

Emmanuel Kant est né à Königsberg en Prusse orientale d’un milieu modeste. De sa mère, il reçoit une éducation piétiste luthérienne marquée par une rigueur morale très stricte.

En 1740, il entre à l’université. Il s’intéresse à la philosophie et découvre la physique newtonienne. D’abord précepteur, il devient professeur titulaire de l’université de Königsberg en 1770.

Il commence la rédaction de sa Critique de la raison pure (1781).

En 1786, il devient membre de l’Académie royale des sciences et des lettres de Berlin. Il publie successivement Fondements de la métaphysique des mœurs (1785), Critique de la raison pratique (1788), Critique de la faculté de juger (1790), Projet de paix perpétuelle (1795).

Il meurt en 1804 à Königsberg sans jamais avoir quitté sa région natale.

Kierkegaard (1813-1855)

Søren Kierkegaard est né à Copenhague. Il est issu d’une famille bourgeoise de tradition piétiste marquée par une rigueur morale très stricte.

En 1831, il débute des études de théologie à l’université de Copenhague. En 1840, il devient docteur en ayant soutenu sa thèse sur « Le concept d’ironie constamment rapporté à Socrate ». Il préfère alors l’écriture philosophique à une carrière de pasteur.

La subjectivité, fondement de l’existence, est pour lui une question primordiale. Ses écrits s’orientent vers la critique de l’église danoise. À « la foi authentique » s’opposent les « mille pasteurs salariés »...

Il meurt à 42 ans, après avoir écrit Concept de l’angoisse (1844), Miettes philosophiques (1844), Étapes sur le chemin de la vie (1845) et Traité du désespoir (1848).

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