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Racine (1639-1699)

  • Racine est éduqué au collège de Port-Royal où il apprend les langues anciennes. Le jansénisme aura une influence décisive sur sa vision de la vie.

  • À partir de 1658, Racine fréquente les milieux mondains et devient dramaturge. Ses grands succès : Andromaque (1667), Bérénice (1670), Bajazet (1672) ou encore Iphigénie (1674).

  • Il entre à l’Académie française en 1673.

  • À 37 ans, il interrompt sa carrière de dramaturge pour devenir historiographe du roi Louis XIV, avec Boileau.

  • Il revient au théâtre à la demande de Mme de Maintenon et écrit deux tragédies religieuses destinées aux jeunes filles de Saint-Cyr : Esther (1689) et Athalie (1691).

John Rawls (1921-2002)

John Rawls est un philosophe américain né en 1921 dans une famille aisée. Il commence à étudier la philosophie à l’université de Princeton, mais il est appelé dans l’armée lors de la Seconde Guerre mondiale et sert dans le Pacifique.

Après la guerre, il reprend ses études à l’université et obtient son doctorat de philosophie morale en 1949. Il devient professeur et enseigne dans les universités de Princeton, Oxford, Cornell et Harvard.

Sa philosophie est centrée sur les notions d’éthique et de justice, développées notamment dans son ouvrage le plus célèbre : A Theory of Justice, paru en 1971.

Il décède en 2002.

Rousseau (1712-1776)

Jean-Jacques Rousseau est né à Genève, d’une famille de calvinistes. À l’âge de 16 ans, il fuit sa vie sa ville natale et rencontre Françoise-Louise de Warens, qui devient sa tutrice.

En 1741, il arrive à Paris et rencontre Diderot, puis Condillac.

En 1750, son Discours sur les sciences et les arts obtient le premier prix de l’Académie de Dijon, ce qui lui apporte la notoriété, mais aussi de virulentes critiques.

En 1766, il publie Émile ou de l’éducation et Du contrat social. Condamné par le Parlement de Paris, ses œuvres seront interdites en France, aux Pays-Bas et en Suisse. Il doit fuir la France et se réfugie à Neuchâtel. Hume l’invite à Londres, mais les deux hommes se brouillent rapidement.

Il retourne en France et meurt à Ermenonville en 1778 en ayant vécu une vie tourmentée.

Russell (1872-1970)

Bertrand Russell est né au Pays de Galles. Petit fils de l’ancien Premier ministre John Russell, il entre en 1890 au Trinity College of Cambridge où il étudie les mathématiques et la morale.

En 1910, il fait paraître le Principia Mathematica.

Il est nommé maître de conférences à Cambridge et rencontre Wittgenstein comme élève.

Activiste pacifiste en 1914, il est exclu de Cambridge et incarcéré à Brixton en 1919.

En 1920, il rencontre Lénine et Trotsky, et enseigne en Chine. À son retour, il s'engage au côté du Labour et défend la cause féminine.

En 1931, il siège à la chambre des Lords.

En 1956, il obtient le prix Nobel de la littérature.

Russell a notamment publié La Méthode scientifique en philosophie (1916), Signification et vérité (1940), La Connaissance humaine, son étendue et ses limites (1948).

Sartre (1905-1980)

Jean-Paul Sartre est né à Paris au sein d’une famille bourgeoise. À 19 ans, il entre à l’École normale supérieure. En 1929, il obtient l’agrégation de philosophie et enseigne au lycée.

En 1933, il part pour Berlin à l’Institut français pour étudier Husserl et Heidegger.

Il publie son premier livre en 1938, La Nausée puis, en 1943, L’Être et le néant.

À la fin de la guerre, il cofonde avec Maurice Merleau-Ponty, la revue Les Temps modernes. Intellectuel engagé, il soutient la révolution marxiste et la cause des opprimés dans le monde.

En 1964, il refuse le prix Nobel de littérature.

Il meurt à Paris en avril 1980.

Sartre a notamment publié La Critique de la raison dialectique (1960), Situation (1947-65), L’Idiot de la famille (1970-72), Cahier pour une morale (1983).

Arthur Schopenhauer (1788-1860)

Arthur Schopenhauer est né à Dantzig en Prusse. Fils d’un important négociant, il voyage et apprend le français, l’anglais, l’italien et l’espagnol. À la mort de son père, il reprend des études classiques au lycée de Gotha, puis à Weimar où il rencontre Goethe.

En 1809, il entreprend des études de philosophie qu’il termine à Berlin.

En 1813, il soutient sa thèse intitulée La Quadruple racine du principe de raison suffisante à Iéna.

En 1819, il publie un ouvrage majeur, Le Monde comme volonté et comme représentation.

Chargé de cours à Berlin, il doit renoncer au bout de 6 mois, faute d’étudiants. En 1832, il s’établit à Francfort. Ce n’est qu’à la fin de sa vie en 1860 que son œuvre sera reconnue.

Sénèque (4 av. J.-C.- 65 ap. J.-C.)

Fils de Sénèque l’ancien, un célèbre rhéteur de Rome, Sénèque (le jeune) est né à Cordoue en Espagne.

En 31, il débute une carrière politique et devient conseiller de la cour impériale de Caligula.

Exilé en Corse par Messaline, la première femme de l’empereur Claude, il est rappelé en 54 par Agrippine, pour être le précepteur de Néron. Compromis dans la Conjuration de Pison en 65, il est acculé au suicide.

Homme d’État, auteur de tragédies grecques comme Médée, Œdipe ou Phèdre, Sénèque est aussi un philosophe qui a fait sienne la doctrine stoïcienne.

Le sage est celui qui vit en accord avec sa propre nature grâce à la raison. Ses œuvres telles que Lettre à Lucilius, De la constance du sage ou De la tranquillité de l’âme sont avant tout des écrits à tonalité morale.

Sextus Empiricus (IIe-IIIe siècle)

Il existe très peu d’éléments biographiques retraçant la vie de ce philosophe et médecin grec ayant vécu au début du IIIe siècle.

Selon le biographe Diogène Laërce, Sextus Empiricus a été chef d’une école sceptique succédant à Ménodote de Nicomédie, un médecin empiriste.

Le philosophe est davantage connu pour ses œuvres : Esquisses pyrrhoniennes, Contre les professeurs, Contre les dogmatiques.

Se référant au philosophe sceptique Pyrrhon d’Élis, il s’oppose à tous les dogmatismes et prône une recherche continuelle de la vérité. Il considère que l’ataraxie, la tranquillité de l’âme peut être atteinte grâce à l’epochè, la suspension du jugement. Mais, à la différence de Pyrrhon, Sextus Empiricus considère qu’une connaissance relative des phénomènes reste possible.

Gilbert Simondon (1924-1989)

Gilbert Simondon est un philosophe français né en 1924 à Saint-Étienne d’un père employé des postes et d’une mère issue d’une famille d’agriculteurs.

Après deux années en classe préparatoire littéraire, il entre à l’École Normale Supérieure où il étudie la physique et la psychophysiologie. En parallèle, il obtient, en 1950, une licence de psychologie.

Il obtient l’agrégation de philosophie en 1948 et devient assistant à l’université de Poitiers, où il enseignera par la suite. En 1958, il soutient les thèses : L’Individuation à la lumière des notions de forme et d’information et Du mode d’existence des objets techniques.

Il meurt à Palaiseau en 1989.

Adam Smith (1723-1790)

Adam Smith est un philosophe et économiste écossais né en 1723, orphelin de père. Il est enlevé à l’âge de quatre ans par des bohémiens qui finissent par l’abandonner en se sachant poursuivis par son oncle.

Smith obtient la chaire de logique à l’université de Glasgow en 1750 et plus tard celle de philosophie morale. Il devient célèbre en Grande-Bretagne et dans toute l’Europe en 1759 à la suite de la publication de son ouvrage Théorie des sentiments moraux.

En 1776, Smith publie le traité d’économie politique qui va faire sa renommée Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations. Dans cet ouvrage, il étudie la prospérité économique de pays comme l’Angleterre et il développe également des théories économiques sur la division du travail, le marché, la monnaie...

À la fin de sa vie, il devient le recteur de l’université de Glasgow.

Il meurt en 1790 dans une relative indifférence.

Spinoza (1632-1677)

Baruch Spinoza est né d’une famille de juifs portugais d’Amsterdam. Il suit les cours de l’école du Talmud Torah et travaille dans le commerce de son père. Il fréquente des philosophes républicains et libertins.

En 1656, il est excommunié par sa communauté pour cause d’hérésie. Il gagne alors sa vie en polissant des verres de lunettes d’approche.

En 1663, il s’établit à Voorburg, près de La Haye.

En 1670, il fait paraître de manière anonyme son Traité théologico-politique qui suscite de vives polémiques dans les milieux religieux.

Il s’installe à La Haye où il termine son œuvre majeure, Éthique (1678). Il meurt à l’âge de 45 ans.

Tocqueville (1805-1859)

Alexis de Tocqueville est né à Paris en 1805 d’une famille d’ultraroyalistes de la noblesse normande. Élève au Collège des Jésuites de Metz, il obtient sa licence de droit en 1826. Il est alors nommé juge auditeur à Versailles.

En 1831, il part étudier le système pénitentiaire américain. En 1835, il publie De la démocratie en Amérique (le second tome sera en 1840).

En 1839, il débute une carrière politique en devenant député de la Manche. En 1848, élu à l’Assemblée constituante, il fait partie de la commission chargée de la rédaction de la nouvelle Constitution. En 1849, il devient ministre des Affaires étrangères.

Après le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, il quitte la vie politique.

En 1856, il publie L’Ancien Régime et la Révolution. Il meurt 3 ans après.

Vico (1668-1744)

Giambattista Vico est à Naples en 1668 d’une famille de libraires. Il étudie la philosophie au Collège des Jésuites et découvre Descartes. Il fait également des études de droit et d’histoire mais, pour l’essentiel, il est autodidacte et se consacre à la poésie.

En 1699, il devient professeur de rhétorique à l’université de Naples, poste qu’il gardera jusqu’à la fin de ses jours.

Critique du cartésianisme, Vico développe une pensée novatrice dans le domaine historique et politique. Ses principaux écrits sont De la très ancienne sagesse des Italiens (1700), Le Droit universel (1720-22), Origine de la poésie et du droit (1725), Principes d’une science nouvelle concernant la nature commune des nations (1725).

Max Weber (1864-1920)

Max Weber est un économiste, sociologue et philosophe allemand né en 1864 dans une famille de la bourgeoisie protestante. Il obtient sa licence en droit en 1886 et son doctorat en 1889 avant d’être nommé à une chaire d’économie politique à l’Université de Fribourg.

Il fait partie des fondateurs de la sociologie moderne qui vise à analyser le mode de fonctionnement et la finalité de la société industrielle et est également à l’origine de concepts centraux, comme la « domination », la « bureaucratie » ou « l’idéal-type ». Il développe également une véritable sociologie de la religion dans ses textes : L’Éthique protestante et l’Esprit du capitalisme, Confucianisme et Taoïsme, Hindouisme et Bouddhisme, Le Judaïsme antique. 

Il contracte la grippe espagnole en 1918 et décède en 1920, alors qu’il était sur le point de conclure son grand projet de sociologie comparative des religions.

Wittgenstein (1889-1951)

Ludwig Wittgenstein est né Vienne au sein d’une famille de musiciens de la grande bourgeoisie.

En 1906, il débute des études d’ingénieur à Berlin. Il découvre les mathématiques vers lesquelles il oriente ses recherches.

En 1912, il part pour le Trinity College of Cambridge pour le cours de Russell.

Pendant la Première Guerre mondiale, il rédige au front le Tractatus logico-philosophicus (1921).

Il perd goût à la philosophie et devient instituteur de campagne et architecte. En 1929, il retrouve Cambridge, y est nommé docteur, puis fellow (chargé de cours) jusqu’en 1939.

Durant la guerre, il doit interrompre son enseignement qu’il reprend ensuite jusqu’en 1947. Il rédige alors ses Investigations philosophiques (posthume, 1953).

Il meurt en 1951 à l’âge de 62 ans.

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