L’homme libre, c’est un homme qui « veut comme il faut ». A l’absence de règles et de contraintes pour définir la liberté, il faut surtout ajouter l’absence de déterminisme. On ne peut parler de liberté que pour un être qui s’est affranchi d’un déterminisme naturel. L’animal donc, n’a pas de liberté.

Avant d’être un concept, la liberté est une expérience et une conquête. Tous les hommes ont une compréhension spontanée de la liberté, non pas intellectuelle mais vécue. L’homme a le pouvoir de choisir même si son choix est sans raison. Il dispose d’une liberté plus radicale, lui permettant de se déterminer.

La liberté se conquiert donc en luttant pour s’affranchir des désirs et des instincts qui soumettent l’homme, c’est-à-dire par l’établissement de principes moraux et de lois. De ce point de vue, paradoxalement, il n’y aurait pas de liberté sans contrainte. L’anarchie ne signifie pas la pleine liberté. Ce qui amène une autre question : la liberté est-elle l’essence de l’homme ?