Friedrich Nietzsche est né en 1844 ; son père, un pasteur, meurt jeune, sans doute d’une tumeur au cerveau, bien que la famille ait préféré parler d’une chute. Son fils n’a que cinq ans.
Vers 1875, Nietzsche va commencer à souffrir des attaques d’un mal qui reste aujourd’hui mal diagnostiqué : il a de violents maux de tête, des malaises avec perte temporaire de la vue et épisodes de paralysie. Il pense que c’est la syphilis, qu’il estime avoir contractée en 1866.
Il se pourrait cependant que ces symptômes soient en lien avec la maladie qui a emporté son père, soit tumeur cancéreuse, soit maladie dégénérative du cerveau.
Il quitte son poste d’enseignant à l’université de Bâle et part se soigner en Suisse et en Italie. Lors des périodes où sa santé s’améliore, il écrit, notamment Le Gai Savoir (1882-1887), une collection de pensées et de réflexions sur la douleur et la vie.
En 1889, une dernière crise le rend délirant et, plus tard, incapable de parler. Il reste jusqu’à sa mort (1900) à la charge de sa sœur, qui le prend sous sa tutelle.