Descartes (1596-1650), qui prêchait la distinction de l’intellect, trouvait le principe immuable de la certitude dans la célèbre formule Cogito, le « je pense » admet que nous n’avons pas toujours le contrôle de nos passions. L’inconscient désigne le domaine des faits psychiques qui échappent à la conscience.

La psychanalyse a montré qu’il pouvait exister dans de nombreux phénomènes - normaux ou pathologiques - une contradiction entre ce que la conscience sait de la personne et la signification effective, mais inconsciente de ses pensées et de ses comportements.

Le sexuel emprunte ici et là des voies symboliques. Il est l’objet d’un contrôle social intériorisé par ce que Freud nomme le Surmoi, qui est l’instance psychique de la censure, digne héritier de l’histoire infantile. Refouler ses pulsions est positif puisque cela affine l’équilibre de nos désirs et participe au « travail de culture » permettant à l’homme de s’associer avec son semblable. Si l’inconscient freudien et la sphère du désir prennent une place centrale, le Sujet perd alors son statut d’instance autonome qui ambitionne un contrôle total.

Selon Freud, le moi n’est pas maître dans sa propre maison. L’inconscient résiste malgré tout. Il a son essence même et révèle ses désirs profonds de manière indirecte, soit par les rêves, soit par nos actes manqués comme les lapsus. Ainsi, l’origine de nos angoisses liées au désir inconscient est de nature sexuelle.