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Infirmiers

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Infirmiers : présentation des différents métiers

Le métier d’infirmier est polyvalent. Le professionnel qui l’exerce peut être amené à travailler dans différentes structures : hôpital, clinique, maison de retraite, crèche, entreprise, établissement scolaire, centre pénitentiaire, armées.

  • L’infirmier libéral est son propre employeur. Il gère son emploi du temps, module sa quantité de travail, choisit son local. Le salaire est parfois intéressant, car il dépend du volume d’heures effectuées. Mais, pour se lancer, il faut avoir travaillé 24 mois à temps plein en milieu hospitalier et vérifier que le poste occupé vous donne l’habilitation.
  • L’infirmier de bloc opératoire ou IBODE dispense des soins au bloc opératoire. Il doit faire preuve d’organisation, de patience et de résistance à la fatigue et au stress. Ce type de poste nécessite d’avoir suivi une formation complémentaire de 18 mois. On obtient ainsi un diplôme d’État qui peut également être obtenu par validation des acquis de l’expérience (VAE).
  • L’infirmière puéricultrice travaille en crèche, en milieu hospitalier ou en Protection maternelle et infantile (PMI). La finalité de cette spécialité est le soin de l’enfant : il s’agit de s’occuper des enfants malades, de leur maintien en bonne santé et de l’éducation.
  • L’infirmier anesthésiste ou IADE officie durant les anesthésies en bloc opératoire. Il collabore avec le médecin anesthésiste, veille à la préparation du matériel nécessaire et surveille le patient à son réveil dans la salle postopératoire. Il travaille également dans les services de réanimation et d’urgence.

Par ailleurs, un nouveau diplôme d’État d’infirmier en pratique avancée (IPA), reconnu au grade de master, est délivré à l’issue d’une formation universitaire de deux ans.

Les qualités indispensables du futur infirmier

Le métier d’infirmier est très spécifique et la bienveillance est une qualité qui reste centrale pour l’exercer. L’humain est au cœur de la pratique soignante : c’est pourquoi un futur infirmier doit faire preuve de douceur, de tempérance.

La modération, l’écoute définissent la bientraitance, néologisme désignant le souci de l’humain. Celle-ci s’oppose à la maltraitance ordinaire, déviance de la profession face à des situations de travail de plus en plus compliquées (stress, manque de temps, pression de la hiérarchie, souci de rentabilité, etc.).

Ainsi, l’aspect technique se double d’une dimension humaine fondamentale. La relation entre soignant et soigné s’établit sur une conciliation, une acceptation du soin favorisant la collaboration et l’entraide.

De fait, se développe l’empathie. Le soignant doit pratiquer l’écoute active afin d’aider le soigné à expliquer son histoire pour mieux orienter les soins. Cette expérience relationnelle repose sur le non-jugement. Le patient doit toujours être perçu avec dignité afin d’éviter tout cas de maltraitance voulue ou inconsciente.

Cependant, malgré ces nécessités d’« humanitude », la coopération peut ne pas être efficiente. Quand une personne agitée refuse les soins, qu’un enfant angoissé fait une crise de pleurs, il est nécessaire que le soignant fasse l’effort de se focaliser sur les soins qu’il doit prodiguer et qu’il puisse y contraindre le soigné. Dans ce cas-là, l’empathie passe au second plan.

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