En général dans une démocratie, la liberté de conscience existe et est garantie par la loi, notamment en matière religieuse. Tout citoyen est donc libre de croire dans la religion qu’il veut… ou de ne pas croire. C’est pourquoi c’est dans les démocraties qu’on trouve les pourcentages de personnes athées ou non croyantes les plus élevés. Cependant cette liberté religieuse ne se manifeste par de la même manière dans tous les pays.
Certaines démocraties anciennes ont une religion officielle : le Danemark, le Royaume-Uni (la reine d’Angleterre est chef de l’Église anglicane). Cependant, malgré le caractère officiel d’une religion, les autres sont autorisées et leur culte est libre.
D’autres démocraties, plus nombreuses, sont laïques. C’est-à-dire que l’État et la religion sont séparés. Mais la laïcité ne prend pas la même forme partout. En France, les signes religieux sont interdits dans les services publics, à l’école. À l’inverse en Grande-Bretagne ou au Canada, on peut voir des policiers sikhs portant un turban ou des agents publics femmes avec un foulard islamique. Les États-Unis séparent l’État et les Églises, mais les prestations de serment se font sur un livre sacré (Bible, Coran, Torah…) et les présidents concluent leurs discours d’un « God bless America ».
Aux États-Unis toujours, la création de nouvelles Églises est fréquente et toutes ont les mêmes droits. En France, il existe une législation sur les sectes qui interdit certains courants religieux qui se développent librement dans d’autres pays.