Dans une démocratie, les médias doivent être libres. Mais jusqu’où cette liberté peut-elle aller ?
Les médias peuvent habituellement critiquer le gouvernement ou la sphère politique, à condition de rester dans les limites de la loi, le plus souvent ces limites sont celles de la diffamation et l’apologie de crime. La presse peut donc (a le devoir de) dénoncer des abus commis par les politiques, par la police, par l’armée : corruption, bavures, torture… Souvent le pouvoir politique tente de s’opposer à ces révélations. Les médias peuvent avoir une ligne politique marquée ou bien se vouloir neutres.
De même, les médias peuvent tout caricaturer dans une démocratie. Mais ce faisant, ils s’exposent parfois à des critiques violentes, voire à des attaques terroristes (Charlie Hebdo). On conseille parfois à ces médias de ne pas « provoquer » la colère de certaines franges de la population. Une partie des médias déclare s’autocensurer, c’est-à-dire s’interdire d’eux-mêmes certains sujets ou certains types de traitement : cela pose problème.
Enfin, de nombreux médias vivent grâce à la publicité. Ils ne peuvent donc critiquer ou donner une mauvaise image des marques qui les soutiennent sous peine de perdre d’importantes recettes. Cela limite évidemment leur liberté de ton et leur liberté éditoriale.