Les politiques sociales, au cœur de l’intervention de l’État, visent à atteindre des objectifs sociaux et économiques cruciaux. La première de ces politiques est la redistribution verticale, opérant des ménages à hauts revenus vers ceux à faibles revenus. Ce mécanisme implique des prélèvements sur le revenu des acteurs économiques, constituant ainsi une source de financement pour la politique sociale, à l'instar de l'impôt sur le revenu. Ces contributions permettent de soutenir les programmes sociaux et de garantir une redistribution des richesses en faveur du bien-être collectif.
Parallèlement, la redistribution horizontale joue un rôle crucial en mobilisant certains ménages en faveur d'autres ayant un niveau de revenus identique. Un exemple concret de cette dynamique est observé à travers les allocations familiales. Ces politiques sociales, orientées vers la réduction des inégalités, s'inscrivent dans une vision globale de protection sociale, assurant un filet de sécurité pour les individus confrontés aux risques sociaux et aux besoins accrus.
Par conséquent, les politiques sociales, ancrées dans la logique d'assurance et d'assistance, témoignent de l'engagement de l’État à instaurer un équilibre social en fournissant des prestations basées sur des critères spécifiques. Ces initiatives visent à garantir la protection sociale et à réduire les inégalités, contribuant ainsi à la construction d'une société plus juste et équilibrée. L’intervention de l’État dans le domaine social se positionne comme un pilier essentiel de la construction d'une société plus équitable et solidaire.