Lorsqu’un pays n’est pas démocratique, des voix peuvent s’élever et des figures peuvent incarner la lutte en faveur de la démocratisation du régime. En Afrique du Sud le gouvernement a mis en place après la Seconde Guerre mondiale un régime de ségrégation raciale : l’Apartheid. Les populations noires et coloured étaient discriminées et n’avaient que peu de droits politiques. Nelson Mandela, un avocat noir, a pris la tête de la contestation, a été arrêté et emprisonné durant 28 ans. Sa célébrité est devenue mondiale. Libéré en 1990 lorsque le gouvernement met fin à l’Apartheid, il est élu président de la République Sud-Africaine en 1994.

Une démocratie peut s’avérer très incomplète alors qu’elle se veut modèle. C’est le cas des États-Unis des années 1950 et 1960 : la ségrégation y est pratiquée dans de nombreux États du Sud.

Rosa Parks devient en 1955 le symbole de la lutte contre les discriminations après avoir refusé de laisser sa place à un Blanc dans un bus, elle est à l’origine d’une grève de l’utilisation des transports menée pendant 13 mois par les Noirs de Montgomery (Alabama). À la suite de ces actions, la Cour Suprême déclare inconstitutionnelles toutes les lois ségrégationnistes.

Parallèlement, le pasteur King devient la principale figure de la lutte pour les droits civiques, il permet aux Noirs de pouvoir s’inscrire sur les listes électorales et de voter.