Trouve ton job saisonnier avec Actual
Les valeurs du sport et du travail
Épisode 1 : Le leadership
Être un bon leader, c'est quoi au juste ?...
Parce qu'il existe autant de leaders que d'individus, le groupe Actual fait appel à des personnalités du Stade Toulousain qui livrent leur expérience en tant que joueur, capitaine, coach... Découvre toutes les clés pour inspirer, motiver et tirer le meilleur d'une équipe !
Épisode 2 : L'esprit d'équipe
L'esprit d'équipe, c'est quoi au juste ?...
Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin... Le proverbe se vérifie autant sur un terrain de rugby qu'en entreprise. L'importance de jouer collectif, de se nourrir de la diversité du groupe et des individualités... Les champions du Stade Toulousain, interviewés par le Groupe Actual, te disent tout sur l'esprit d'équipe, qui leur a permis d'atteindre des sommets en remportant la finale du TOP 14 ! 🏆🏈
Épisode 3 : La combativité
La combativité, c'est quoi au juste ?...
Donner le meilleur de soi-même, se relever après un échec, refuser de subir une situation... Loin d'être une question de force physique, la combativité s'appuie sur la force mentale, la confiance en soi, la résistance à l'échec. Les champions du Stade Toulousain, interviewés par le Groupe Actual, te disent tout sur la combativité, qui permet d'affronter toutes les situations, seul ou en collectif, sur le terrain ou au quotidien, dans sa vie personnelle comme professionnelle ! 💪🏻 🏈
Épisode 4 : La préparation
La préparation, c'est quoi au juste ?...
En quoi consiste une bonne préparation avant une échéance sportive ou professionnelle ? En quoi celle-ci permet-elle de faire la différence quand arrive le « moment de vérité » ? Pour gagner en confiance, pour se sentir prêt à affronter les moments de doute et à surmonter les difficultés, il est nécessaire de se préparer en amont, physiquement comme mentalement...
Alors qu'ils se préparent à la Coupe du Monde de rugby, les joueurs du Stade Toulousain, interviewés par le Groupe Actual, te livrent les secrets d'une bonne préparation ! 💪 💯
Épisode 5 : Le fair-play
Le fair-play, c'est quoi au juste ?...
Aller chercher la victoire, tout en respectant l'adversaire, mais aussi les règles du jeu... Se laisser envahir par l'envie de gagner, tout en se montrant solidaire, respectueux et en conservant l'esprit « bon joueur » : c'est tout l'enjeu du fair-play, une qualité indispensable sur un terrain de sport, dans la vie professionnelle ou personnelle...
À quelques jours de la Coupe du Monde de rugby, les joueurs du Stade Toulousain, interviewés par le Groupe Actual, te livrent leur définition du fair-play : des conseils à appliquer sur le terrain comme partout au quotidien ! 🤩 💯
Épisode 6 : La communication
Une bonne communication, c'est quoi au juste ?...
Alors que la composition et le nom du capitaine de l'équipe de France viennent d'être dévoilés pour le mondial de rugby, les personnalités du Stade Toulousain, interviewées par le Groupe Actual, t'apportent leurs témoignages sur l'importance de la communication...
Qu'elle soit verbale ou non-verbale, qu'elle passe par les mots, la gestuelle ou encore le regard, la communication doit être claire sur le terrain comme dans le quotidien. Faire passer les bonnes informations au bon moment, tout en créant du lien : des qualités indispensables pour remporter la victoire ! 🤩 🏉
Téléchargez l'appli !
Une candidature réussie : mon premier CV
Les bases
Comment faire un CV attractif quand on a peu d’expériences… Tel est le défi de tout jeune diplômé qui arrive sur le marché de l’emploi : parvenir à défendre son profil en s’appuyant sur des compétences solides, mais en ayant encore peu d’expériences à mettre en avant… Une tâche ardue, mais pas désespérée !
Un design attractif
Un CV qui se présente comme une page quasiment blanche ne fait pas bon effet. Un CV qui paraît vide et remplit à peine plus d’une moitié de page word semble en effet avoir peu à raconter… Même si tu es jeune et que tu penses avoir peu de choses à dire, sache qu’il existe quelques astuces pour étoffer ton premier CV ! Tu peux, par exemple, utiliser la technique du design attractif. Il s’agit d’utiliser un joli modèle de CV, qui va permettre de hiérarchiser l’information tout en apportant du « volume » au CV. Celui-ci paraîtra alors plus rempli, avec de nombreuses informations, mais c’est le design qui contribuera à remplir davantage l’espace. Informations et design bien pensé permettront de présenter un profil plus fourni et donc plus attractif.
3 qualités à avoir sur son CV
- Sens de l’engagement : ce type de qualité est de plus en plus apprécié chez les jeunes, qui ont tendance à se dévouer plus qu’avant à certaines causes qui leur tiennent à cœur.
- Mentalité positive et gagnante : on cherche avant tout des personnalités optimistes, qui permettent de garder le cap même dans des contextes compliqués (par exemple, dans le cas de la crise du Covid). Tu peux te reporter aux contenus sur les soft skills, et notamment la confiance en soi.
- Faculté d’adaptation : tout évolue si vite qu’on attend aujourd’hui des jeunes, qu’ils soient adaptables, agiles. Cette capacité à suivre le changement sans problème représente un véritable atout pour la construction d’une carrière professionnelle.
Un contenu qualitatif
Il faut que tu parviennes à valoriser l’ensemble de tes expériences et compétences, celles que tu possèdes déjà et ton potentiel. C’est un subtil mélange entre ce qui a été acquis jusqu’ici au cours de ta jeune expérience personnelle et de ta vie d’étudiant, mais aussi tout le potentiel que tu apporteras à l’entreprise qui te recrutera.
Mets donc en avant toutes tes expériences (jobs saisonniers, stages, alternance…), tes activités sportives et loisirs, les domaines pour lesquels tu te passionnes (en priorité ceux qui peuvent avoir un lien avec le secteur professionnel que tu cherches à intégrer). N'hésite pas à détailler tes expériences en indiquant, sous forme de liste à puces par exemple, les principales missions que tu as eu à effectuer et les compétences acquises.
Astuce : n'oublie surtout pas de bien lister tes formations et expériences dans l'ordre antéchronologique, soit de la plus récente (en premier) à la plus ancienne (en fin de liste)...
Mes expériences
Ici, on parle de ses diverses expériences : jobs saisonniers, cours de maths, moniteur/trice de sport, prof de ski... Toute expérience est bonne à prendre pour valoriser ta motivation, ton envie de donner et de travailler. Tu peux éventuellement citer ton stage de 3e (notamment si tu as très peu d'autres expériences du monde professionnel...) en expliquant bien tout ce que tu as pu y apprendre et découvrir du monde de l'entreprise par exemple.
C’est ainsi que l’on va mesurer ton degré d’investissement, et voir comment tu mets en valeur tes expériences. Voici quelques exemples...
- J’ai travaillé comme moniteur/trice dans un centre aéré durant plusieurs étés, auprès d’enfants âgés de 4 à 10 ans. Quels « atouts » peut-on concrètement déduire de cette expérience ? Voici quelques propositions : pédagogie, sens de l’engagement et des responsabilités, fiabilité. C’est ce que l’on te demande de faire lorsqu’on t'écoute parler de tes expériences. Ceci revient à répondre à la question : « Qu’est-ce que cette expérience m’a apporté ? »
- J’ai donné des cours de ski à un groupe de jeunes âgés d'une dizaine d'années. Voici ce que l’on peut en déduire comme atouts : responsabilité d’un groupe, sens de l’organisation, aptitudes à la pédagogie, respect des horaires, valeurs liées au sport. C’est ainsi que l’on peut valoriser ce type d’expérience.
Astuce : Pour t’aider à cerner comment tirer au mieux parti de tes différentes expériences, tu peux faire deux colonnes avec : à gauche, la mission, l’expérience que tu souhaites faire figurer sur ton CV ; à droite, ce qu’elle signifie « professionnellement » parlant.
Donne du sens à tes expériences
Parfois, c’est en ayant eu une expérience dans tel et tel secteur, que l’on se découvre une passion pour quelque chose. Si tel est le cas, il ne faut pas hésiter à le dire. Cela ajoute une dimension originale, personnelle et relève véritablement de la construction du projet.
Ce sont ces éléments qui rendent le CV et le pitch plus vivants, plus vrais.
Mes loisirs, des atouts de poids !
Pourquoi les loisirs sont-ils importants ?
Avant, sur un CV par exemple, on se contentait de mentionner une liste de termes tels que : natation, cinéma, lecture, voyages, etc. Désormais, il est indispensable de valoriser l’activité en l’accompagnant d’un exemple qui la relie au plan professionnel.
Si tu disposes d’une compétence particulière (sport de haut niveau, pratique d’un instrument, compétitions sportives…), que tu penses pouvoir exploiter dans le monde professionnel, n’hésite pas à en parler dans ton pitch à l’oral et dans ton CV, dans la rubrique « loisirs ».
Un peu de bon sens
OK pour mentionner tes loisirs, mais en faisant preuve de bon sens ! Tout le monde dit adorer les voyages et le cinéma. Malheureusement, cela n’apporte rien car la quasi-totalité des candidats le mentionnent sur leur CV. Cela ne permet donc absolument pas de se démarquer… En revanche, si tu mentionnes : « International, séjour d’un an au Texas (États-Unis) », on a tout de suite affaire à une expérience concrète et on a envie d’en savoir plus. Il en va de même avec le sport : si tu as pratiqué un sport en compétition, n’hésite pas à le préciser, car cela est très valorisant.
Astuce : liste tous tes loisirs et responsabilités extra-professionnelles, puis raye les loisirs considérés comme passifs, c’est-à-dire ceux que tu ne fais rien que pour toi (lecture, cuisine…). En revanche, conserve dans ta liste les loisirs dits actifs, autrement dit ceux que tu fais pour les autres, comme : organiser des soirées, participer à un spectacle (danse, théâtre…), faire de la musique dans un orchestre, organiser des voyages ou des visites guidées, etc. Tu peux ensuite classer ces activités par thème et les regrouper dans une rubrique intitulée : Initiatives extra-professionnelles / Atouts / Projets… Évite les termes trop neutres comme : Autres / Divers / Centres d’intérêt…
N’oublie pas que cette rubrique sera certainement la dernière que lira ton potentiel recruteur, celle qui va donc déterminer sa dernière impression, son envie de te convoquer pour un entretien ou non.
Il ne faut surtout pas hésiter à se montrer un peu opportuniste en ce qui concerne ses intérêts en mentionnant principalement ceux sur lesquels on a de la matière pour discuter en entretien, et ceux qui peuvent représenter une force pour la suite, un atout pour sa future vie professionnelle.
Ma fiche mémo
Une candidature réussie : ma lettre de motivation
Une lettre : pourquoi ? Comment ?
Objectif : montrer sa motivation
Il est de notoriété commune que les lettres de motivation sont de moins en moins (voire plus du tout...) lues par les recruteurs, ou alors, si elles le sont, cela se fait quelques minutes avant de recevoir les candidats déjà sélectionnés. Pourquoi ce désintérêt ? Tout simplement parce que les lettres s'avèrent de plus en plus insipides, sans réelle plus-value par rapport au CV (bien plus consulté...), et souvent ennuyeuses... Néanmoins, les offres d'emploi continuent à demander l'envoi d'un CV et d'une lettre de motivation. Il faut donc se plier à l'exercice, mais en respectant certains critères essentiels !
Comme son nom l'indique, la lettre de motivation doit permettre, avant tout, de souligner ta mo-ti-va-tion, autrement dit ce qui te pousse à agir, ce qui te permet de satisfaire tes besoins, mais aussi tes envies et désirs. Voici quelques-uns des éléments susceptibles de motiver les candidats à une offre d'emploi et qui peuvent être évoqués et expliqués dans une lettre de motivation :
- l'intérêt des missions
- l'intitulé du poste et les responsabilités
- les valeurs de l'entreprise et le sens de ses missions (impact positif)
- le cadre de travail
- ...
Critères d'une lettre efficace
Les critères d'une lettre efficace aux yeux d'un recruteur s'apparentent aux critères d'un bon CV : une dose de créativité (fuis les contenus trop impersonnels, et donc pas de copier-coller depuis internet...), beaucoup de cohérence (reste en accord avec le contenu de ton CV, c'est la base...), un maximum de clarté (attention à la syntaxe, à la qualité de ton expression), une pointe de sens commercial : pour le coup, c'est bien « toi le produit », et il faut arriver à te vendre !
Il est important de respecter un maximum de cohérence entre ton CV, ta lettre, et plus globalement ta candidature. En effet, si le recruteur a l'impression de s'être fait « avoir » par un profil qui ne correspond pas à la personne qu'il reçoit, cela risque de mal se passer lors de l'entretien... Il est donc essentiel de lever toute ambiguïté en restant cohérent dans ta lettre, par rapport à ton CV, à ton profil (formation, secteur professionnel envisagé...) et à ton comportement en entretien.
Ma lettre de motivation : quels contenus ?
Rédiger une lettre efficace, c'est bien beau... mais que mettre dedans ? Tu peux commencer, si tu réponds à une annonce précise, par mentionner la référence de cette annonce et l'intitulé du poste, en démontrant par la suite que tu corresponds parfaitement au descriptif ! Il est également possible d'évoquer l'entreprise, à condition d'avoir des éléments pertinents et originaux à mentionner... Inutile d'aller recopier le descriptif qui se trouve en page d'accueil du site de l'entreprise en question ; en revanche, tu peux évoquer un stage que tu aurais fait dans cette entreprise ou chez un prestataire, ou un produit/service récent que tu as pu tester par exemple... Là encore, il faut surtout viser la personnalisation du contenu.
Il est intéressant de parler du profil du poste recherché, à condition de le faire à partir de tes propres compétences, pour souligner combien TON profil correspond parfaitement à celui qui est recherché... en omettant les caractéristiques qui ne te correspondraient pas ou peu.
Enfin, tu dois bien entendu parler de toi, mais sans trop en dire néanmoins... Souviens-toi que le trop est l'ennemi du bien, et qu'à chercher à en « mettre plein les yeux », tu peux commettre des erreurs. Tu peux évoquer ta formation, tes compétences, tes expériences, mais en évitant les redites par rapport à ton CV (que le recruteur aura regardé en premier souviens-toi...). Il faut donc essayer de te renouveler dans le contenu de ta lettre, en misant sur la qualité de l'expression, l'originalité de la forme comme du fond, en essayant de coller au plus près à l'univers du secteur dans lequel tu cherches à travailler (publicité, édition, mécanique, commerce, immobilier...).
À fond la forme : les erreurs à éviter !
Que tu optes pour une lettre relativement classique dans son format, ou au contraire plutôt décalée, il y a quelques écueils à éviter à tout prix.
- Toute familiarité vis-à-vis du recruteur (soit le destinataire de la lettre...) est à proscrire : même si on cherche à personnaliser au maximum le contenu, il faut respecter les formules convenues pour l'ouverture (accroche) et la clôture (formule de politesse) de la lettre.
- On l'a déjà dit : le trop est l'ennemi du bien, et ceci vaut notamment pour la longueur de la lettre. Il faut avoir l'art de la synthèse (une seule page grand maximum) au risque de ne pas être lu(e) jusqu'au bout, ou même pas lu(e) du tout...
- Travaille ton argumentation : privilégier une forme originale, c'est bien, mais avec un fond solide et étayé c'est encore mieux ! Ta lettre doit donner envie de te rencontrer, d'en savoir plus sur ton profil, il faut donc trouver les idées qui feront mouche auprès du recruteur ! Donc, on évite d'écrire pour ne rien dire...
- Donne une image sincère de toi-même à travers la présentation de tes expériences et de tes qualités, mais ne te sabote pas... Évite l'excès d'humilité en expliquant en quoi tu n'es pas le/la candidat(e) parfait(e), ce serait totalement contre-productif... Reste positif, montre que tu as confiance en toi et tes capacités, et laisse transparaître le meilleur de toi-même. Mets en avant positivement ce que chacune de tes expériences t'a apporté.
- Relis-toi, mais fais-toi aussi relire par une personne extérieure (dotée d'une bonne maîtrise de la syntaxe et de l'orthographe si possible...). Il est facile de laisser traîner quelques coquilles dans une lettre (idem pour le CV), et cela peut faire très mauvais effet. Vérifie l'orthographe lexicale et grammaticale, la construction de tes phrases, n'utilise pas de termes dont tu ne maîtriserais pas le sens... Utilise des tournures de phrases positives, concises et soignées : une majuscule et un point à chaque phrase, ainsi qu’une ponctuation claire. Bref, soigne ton style !
- Attention à ne pas tout gâcher avec une formule de politesse alambiquée et maladroite que le recruteur lira en dernier et qui pourrait lui laisser une mauvaise impression...
Voici quelques tournures classiques mais efficaces :- « Je vous prie de croire, Madame / Monsieur, à l'expression de mes salutations distinguées. »
- « Je vous prie de croire, Madame / Monsieur, à l'expression de mes sentiments les meilleurs. »
- « Salutations distinguées » ou « Cordialement » pour une version plus laconique...
Une candidature réussie : l'entreprise et ses codes
Les codes de l'entreprise, c'est quoi ?
Adopter les codes de ton entreprise, c'est commencer par parler le même langage que ton employeur, tes collègues, c'est accepter de faire cause commune avec l'ensemble des autres salariés pour avancer dans le même sens et parvenir à fournir un travail rentable et productif dans l'intérêt de tous. Bref, c'est, en quelque sorte, appliquer la célèbre devise des Mousquetaires : « Un pour tous, tous pour un ! ».
Le contrat que signe le salarié au moment où il intègre l'entreprise l'engage à accepter les règles en vigueur dans cette structure. Voilà pourquoi, il doit le faire en connaissance de cause. Le fait d'accepter de suivre les règles et d'adopter les codes de son entreprise, permet généralement de faciliter son intégration dans la structure et au sein de son équipe de collaborateurs.
Voici les principales composantes de ce fameux code :
- Le vocabulaire, parfois appelé plus familièrement « jargon » : il correspond à la langue de l'entreprise, et plus spécifiquement au secteur ou à la filière dont dépend celle-ci.
- Le comportement : qui est, lui aussi, lié au secteur de l'entreprise.
- Le code vestimentaire, l'habillement : qui dépend du métier exercé, et peut être plus ou moins décontracté.
- Les règles écrites : ce sont celles qui figurent dans le règlement intérieur, les règles de sécurité, la charte qualité de l'entreprise...
- Les règles non écrites : elles se définissent en fonction du type de la structure, de sa taille, du poids de la hiérarchie et de son organisation interne, etc.
- Les règles de savoir-vivre : elles sont généralement à appliquer, comme dans la vie quotidienne (politesse, respect de l'autre, hygiène...).
Acquérir rapidement les codes de l'entreprise
Le mot d'ordre : observer
Généralement, ce sont les professionnels les plus expérimentés qui connaissent parfaitement les us et coutumes de l'entreprise. Ce qu'il faut faire ou ne pas faire, dire ou ne pas dire... Difficile, quand on vient d'arriver, surtout si on a peu d'expériences en entreprise à son actif, d'être au fait de ce qui se fait ou non. Voilà pourquoi, il te faut te montrer particulièrement observateur les premiers jours : pour savoir quel type de tenue adopter (plutôt jean-sneakers ou tailleur et chemise blanche...), mais aussi quel vocabulaire adopter (formules, expressions courantes...).
Une autre astuce consiste aussi à te rapprocher si possible d'un(e) collègue plus expérimenté(e) qui pourra te briefer sur le fonctionnement interne de l'entreprise, les processus de décision, les personnes vers qui se tourner en cas de tel ou tel besoin... Ceci te sera d'un grand secours et te permettra de gagner un temps précieux en accélérant ton intégration.
Surveille ton vocabulaire !
Attention à ne pas te montrer trop à l'aise rapidement... Souviens-toi que tes collègues sont rarement tes amis, et que tu ne dois pas te comporter avec eux de manière trop familière. Même si l'ambiance te semble détendue, n'oublie pas que tu es dans un cadre professionnel, et pas dans un rassemblement de bons potes ! Aussi, il est important de soigner ton vocabulaire, de bannir les vulgarités et autres familiarités, que ce soit dans tes échanges écrits (mails, comptes-rendus de réunions...) ou oraux (en réunion d'équipe par exemple). Cela y va de ta crédibilité vis-à-vis de tes collègues à moyen et long terme.
Les soft skills : s'exprimer et convaincre
La communication verbale
Pour être convaincant, il faut avant tout faire bonne impression, capter l’attention de ton interlocuteur et le captiver par ton discours (tes mots) dès le début de l’entretien. Attention : tout se joue généralement dans les 20 secondes qui suivent la prise de parole, donc pas droit au faux pas !
Apprendre à convaincre, c’est d’abord arriver à s’exprimer avec aisance.
La diction et le vocabulaire employé sont deux facteurs importants qui vont influencer le ressenti de ton interlocuteur ou de ton auditoire. La communication verbale ne représente que 7% de notre communication : cela peut paraître faible, cependant ce n’est pas à négliger.
Quand tu prends la parole devant un recruteur ou en public, il est important que ton discours soit fluide : les phrases doivent s’énoncer correctement et constituer un ensemble qui s’enchaîne bien. On sait : facile à dire, pas toujours facile à faire...
Il faut se constituer un vocabulaire riche et varié pour rendre ton expression orale fluide et pertinente. Cela va te permettre de trouver facilement le terme juste à employer pour exprimer ton idée ou développer ton argumentation. Parfois, il arrive que les mots manquent...
De même, la présentation ou le discours doivent être agréables à écouter pour l’auditoire. Le choix du vocabulaire que tu vas utiliser est donc particulièrement important.
Souvent, dans le langage quotidien, on se limite aux mots un peu « passe-partout », mais assez imprécis... Il est nécessaire, dans la pratique de l’oral, de s’obliger à utiliser des mots qui seront le mieux adaptés possible à ce que tu veux dire, notamment pour présenter tes différentes expériences et/ou compétences.
Certains mots ou tournures de phrases sont à proscrire lors d’un entretien ou d’une prise de parole en public. Voici une liste indicative que tu peux prévoir de compléter au fil de tes expériences… Les mots proposés, et à éviter, sont remplacés par d’autres qui sont davantage conformes aux attentes d’un recruteur ou de professionnels de l’entreprise.
Le principe est simple : après avoir lu les mots « condamnés » au bannissement et ceux par lesquels tu pourras les remplacer, entraîne-toi à redire les phrases avec les mots adaptés, jusqu’à ce que tu aies mis en place un nouvel automatisme.
- C’est nul → Cela ne convient pas.
- C’est cool → J’apprécie beaucoup.
- C’est trop bien → Cela est vraiment enthousiasmant / stimulant.
- J’aime pas → Je n’ai pas particulièrement d’inclinaison / de goût pour…
- Au niveau du → S’agissant de… / Concernant le… / Quant à…
- Vous voyez → Je propose de prendre en considération cet exemple…
- Faire le buzz → attirer l’attention, provoquer de vives réactions, interpeller un large public par l’intermédiaire des médias, lancer une polémique…
- Ça booste → C’est très motivant / appréciable…
Pour être au top le jour de l’entretien : pas d’erreurs de syntaxe ou de grammaire, pas de mots ou d’expressions trop « pauvres », pas de registre familier, pas d’anglicisme (sauf si le secteur visé s’y prête…).
La communication non verbale
Le comportement pendant une prise de parole transmet 93% du message. Cela correspond à :
- La posture adoptée
- Le timbre de voix
- Le rythme de la locution
- Les gestes
- La façon d’articuler
Tous ces points se travaillent pour arriver à une expression fluide et dépourvue de défauts qui pourraient entraîner une perte d’attention chez ton interlocuteur.
La maîtrise du langage non verbal et paraverbal te permettra de porter ton message et de capter l'attention d’un recruteur, de futurs collègues ou managers...
Quand tu prends la parole face à un auditoire, les mots doivent être portés par ton corps. C’est le corps qui va d’abord communiquer avec la ou les personnes qui t’écoutent.
Ton corps va envoyer des signaux qui feront que les personnes auxquelles tu t’adresses, auront envie (ou pas) de t’écouter, et seront attentives à tes propos. Sans le langage corporel, tu te transformes en podcast. C’est bien, mais ce n’est pas ce que l’on attend de toi, surtout durant un entretien de recrutement...
Pour entrer en contact avec l’auditoire, tu vas pouvoir t’appuyer sur 3 piliers essentiels en matière de langage corporel : posture, gestuelle et regard. Ce sont les trois fantastiques, les trois héros de ta prise de parole, qui vont t’aider, à coup sûr, à la réussir.
- La posture : en entrant dans le lieu où l’on doit prendre la parole, il est important de veiller à renvoyer, dès l’entrée, une bonne image de soi. Cela passe par la manière dont on se tient. C’est ce que l’on appelle la posture. Physiquement, tu dois te tenir droit(e), il faut que ton dos fasse apparaître cette verticalité qui montre que tu es prêt(e) à affronter l’exercice. Quelqu’un qui arrive en étant relâché, avachi, ou carrément voûté donne une image négative. Cela envoie un signal qui sera interprété inconsciemment par ceux qui écoutent comme le fait que celui qui se prépare à parler a peur, ne se fait pas confiance ou n’accorde pas d’importance à l’épreuve.
- La gestuelle : il faut joindre le geste à la parole, comme le dit le proverbe. Pour être convaincant, il faut mobiliser le corps et le mettre au service des mots. En utilisant les gestes correctement, tu ajoutes l’image au son. Nous sommes dans un monde où l’image est partout. Ce que tu vas dire à l’oral peut être remarquable, mais s’il n’y a rien pour faciliter la compréhension, la connexion est moins efficace et tu perds en pouvoir de persuasion. Il est donc important de mobiliser les mains, les bras, la tête pour que l’auditoire puisse suivre en direct la progression du discours. Il faut être attentif à la manière dont on procède car la gestuelle est un élément qui est très personnel et les gestes, pour être efficaces, doivent être parfaitement synchronisés avec ta parole. Les gestes vont interpréter la pensée, la faire exister dans l’espace, lui donner corps physiquement. Faire des gestes adaptés quand tu prends la parole en public doit devenir pour toi un automatisme.
- Le regard : Droit dans les yeux, c’est le meilleur moyen d’entrer en contact avec l’auditoire et de l’emmener à t’écouter avec attention. Évite de quitter des yeux ceux qui t’écoutent. Ne parle pas les yeux baissés sur le sol ou le regard bloqué sur ton CV par exemple si tu l’as avec toi. Veille à bien lever le regard et à regarder ton interlocuteur/auditoire. Cela te permettra aussi de vérifier si tu es bien compris(e) et si tu réussis à le(s) convaincre. Si ce n’est pas le cas, tu as la possibilité de modifier certains éléments comme ton débit, ta diction ou ton rythme de parole.
Mes fiches Mémo
Les soft skills : avoir confiance en soi
La confiance en soi, c'est quoi ?
Au-delà d’une compétence comportementale, la confiance en soi est une attitude quotidienne et s’avère un formidable atout pour s’accomplir professionnellement, mais aussi s’épanouir personnellement. En effet, tout comme la bonne humeur ou le rire, il semble que la confiance soit contagieuse : plus tu en auras, plus tu l’inspireras… Et inspirer confiance au recruteur auquel tu fais face, ou à ton futur manager, c’est pile ta mission du moment ! Avoir confiance en toi, c’est précisément ce qui va te permettre de te présenter sans être trop anxieux, et donc de répondre aux questions du recruteur de manière détendue (mais pas trop…) et sans bafouiller. C’est aussi ce qui te permettra, plus tard, de rebondir plus facilement face à une difficulté, de résoudre un imprévu sans t’effondrer, ou encore de faire face à des critiques en restant positif (et calme…).
La confiance en soi serait comme le talent : innée ?!... Ne t’inquiète pas, il n’est jamais trop tard pour réaliser un travail sur soi et acquérir davantage de confiance, mais aussi la renforcer pour se sentir plus à l’aise dans n’importe quelle situation.
La confiance en toi tu acquerras…
Te voilà fraîchement diplômé(e) et prêt(e) à intégrer le marché de l’emploi… Si tu t’imagines que cela s’apparente à entrer désarmé(e) dans une arène infestée de lions affamés, alors il est possible que tu manques un peu de confiance en toi !
Voici quelques conseils qui t’aideront à coup sûr à forger ton armure et à affronter les étapes de la recherche d’emploi avec un maximum d’assurance :
1- Liste tes réussites. Bien que tu sois convaincu(e) de ne jamais rien réussir… tu n’auras pas à chercher longtemps avant de commencer ta liste. Dans ta vie personnelle, au cours de tes études, parmi tes loisirs, tu as forcément de belles réussites à afficher à ton palmarès ! Et on ne parle là ni de coupes, ni de médailles, mais de succès grands et petits, des épreuves qui te paraissaient insurmontables et que tu as réussi, à ton niveau, à franchir. Quelques exemples non limitatifs : obtention d’un diplôme, participation à une compétition, premier job saisonnier, passage du permis de conduire, entretien d’un réseau d’amis, inscription à une nouvelle activité… Chaque réussite, personnelle ou professionnelle, que tu parviens à valoriser est un pas de plus vers la confiance en soi !
2- Ne diabolise pas l’échec ! Nelson Mandela disait : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. » La peur de l’échec peut parfois s’avérer tétanisante et t’empêcher d’avancer. Or, impossible d’avancer sans oser aller vers l’inconnu et prendre quelques risques… Si tu intègres l’idée que l’échec est inévitable, mais qu’il n’est en rien rédhibitoire, alors tu oseras davantage être dans l’action. Certes, tu ne décrocheras pas forcément un poste à ton premier entretien (ni au deuxième…), mais chaque expérience te permettra de gagner en assurance et en expertise dans ta présentation et ton argumentation, et t’aidera à augmenter ta confiance en toi !
3- Évite la comparaison. Qui n’a jamais pensé être moins intéressant, moins intelligent, moins beau, moins audacieux… que son voisin ! À l’heure où les réseaux sociaux ont envahi nos vies, difficile de ne pas établir la comparaison avec la « vie rêvée » mise en scène par nombre d’influenceurs… Et ça, ce n’est assurément pas bon pour l’ego ! Arrête de te dévaloriser et surtout de te comparer. Oui, il y aura d’autres candidats en compétition sur un poste, oui il faudra savoir jouer des coudes et te montrer sous ton meilleur jour. Pour cela, la confiance que tu auras en tes qualités propres, celles que ton entourage, personnel ou professionnel (enseignants, tuteurs, maîtres de stage…), souligne à ton sujet, te permettront de faire la différence. Il n’est pas question de penser que tu es le/la meilleur(e) en tout, mais de savoir mettre en avant tes compétences et qualités le moment venu, pour prouver que tu seras un(e) allié(e) de poids dans ta future entreprise !
4- Fixe-toi des objectifs ré-a-li-sables ! Comme le dit l’adage : Rome ne s’est pas faite en un jour… Booster sa confiance en soi non plus ! Il va au contraire falloir te montrer patient(e), et surtout ne pas te fixer d’objectifs inatteignables (rien de tel pour saper le peu de confiance que tu auras pu gagner). Donc, tu ne dis pas : « À partir de demain, je dois réussir tout ce que j’entreprends ! », mais plutôt : « À partir de maintenant, je progresse étape par étape, en osant changer certaines habitudes, en me fixant des objectifs à ma portée (me remettre au sport, à la lecture, réorganiser mon CV…) et qui me motivent ! » Chaque pas accompli t’aidera ainsi à te projeter vers des objectifs toujours plus ambitieux qui ne te feront plus peur du tout ! La confiance en soi est un cercle vertueux : plus on en acquiert, plus on s’en sert, et ainsi de suite !
Ma fiche mémo
Les soft skills : maîtriser son image
Pourquoi maîtriser son image ?
On a beau dire qu’il ne faut pas juger sur les apparences, la première impression est souvent déterminante et il n’est pas toujours facile de la modifier. Dans le domaine professionnel comme personnel, ton image va transparaître à travers ta façon de t’exprimer, ton attitude, ton comportement, ton langage… Autant d’éléments sur lesquels il va te falloir travailler si tu veux renvoyer une bonne image, et notamment celle qui correspond réellement à ce que tu es.
Si ton entourage proche (parents, amis…) ne te jugera pas sur ce que tu dis ou fais à tel ou tel moment, sache qu’il n’en sera pas forcément de même pour tes collègues ou ton manager quand tu les rencontreras pour la première fois… Il est donc d’autant plus important, dans un contexte professionnel, de savoir maîtriser son image et de faire en sorte de renvoyer une image positive qui convaincra chacun que tu sauras t'acclimater à l'entreprise et contribuer à maintenir une atmosphère agréable !
Comment véhiculer une bonne image ?
Les études montrent que tout locuteur n’a finalement que quelques minutes pour emporter l’adhésion de ses interlocuteurs… Il ne faut pas se louper, et faire en sorte de dégager immédiatement une image positive !
Voilà pourquoi on te donne les ingrédients d’une bonne image qui peut s’appuyer sur :
- le savoir-être : à travers la politesse, la franchise, l’enthousiasme, la simplicité, l’altruisme…
- le savoir-faire : à travers l’organisation, l’anticipation, la délégation, l’information, l’animation…
Pour toi qui t’apprêtes à entrer sur le marché de l’emploi, il est indispensable de te soucier de ton image professionnelle. Sache que celle-ci se compose de différentes caractéristiques dont voici les éléments essentiels, ceux sur lesquels tu auras de grandes chances d’être jugé(e) dès ton arrivée dans l’entreprise :
- l’apparence physique
- le respect des codes de l’entreprise
- l’attitude dans le cadre du travail
- la confiance en soi
- la capacité à s’exprimer en public
En termes d’image, force est de constater que le look conserve une importance primordiale. Comme on le disait précédemment, il est encore difficile de ne pas se faire un avis sur quelqu’un d’après son apparence… Même si cet avis est susceptible d’évoluer par la suite. Néanmoins, il est nécessaire, notamment dans le cadre de l’entreprise, de prendre en compte certains codes, à commencer par le code vestimentaire. Mais, il est aussi fondamental de rester cohérent avec sa personnalité, dans l’attitude comme dans les vêtements.
Pour cela, tu veilleras à :
- toujours te sentir bien dans ta peau et dans tes baskets (à condition que le style de l’entreprise te permette d’en porter…) ;
- coller à ton image sans surjouer ni te déguiser pour paraître plus sérieux, mature, autoritaire, etc.
- accéder à une certaine unité entre tes vêtements et accessoires (en évitant peut-être les éléments trop fantaisistes ou excentriques, à conserver pour le week-end…) ;
- trouver un équilibre entre ta tenue, ton ressenti et l’image que tu souhaites renvoyer, autrement dit ne pas opter pour un « uniforme » qui ne collerait pas du tout avec ta personnalité, au risque de renvoyer une image que les autres percevraient rapidement comme mensongère.
Ma fiche mémo
Les soft skills : faire preuve d'assertivité
L'assertivité, c'est quoi ?
L’assertivité n’a jamais autant fait parler d’elle et elle se classe parmi les soft skills les plus convoitées par les recruteurs et les managers… Mais, à quoi correspond exactement cette notion ? Le terme vient de l’anglais to assert signifiant « affirmer » ou encore « s’affirmer ». Le concept de assertiveness peut ainsi se traduire par « affirmation de soi » qui est synonyme de l’assertivité. C’est un psychologue américain, Andrew Salter, qui introduit la notion d’assertivité et la définit comme « la capacité à s’exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux d’autrui ».
À l’origine, l’assertivité relève plutôt de la sphère personnelle, mais depuis quelque temps elle s’impose de plus en plus dans le cadre du travail et devient une qualité précieuse pour tout salarié d’une entreprise. Faire preuve d’assertivité consiste en effet à parvenir à défendre ses droits et ses idées, tout en respectant ses supérieurs et collaborateurs ; à adopter un comportement qui ne soit ni passif, ni agressif. En tant que salarié, savoir se montrer assertif signifie donc être capable de partager ses convictions et/ou ses besoins sans que cela ne soit considéré comme une agression auprès de son entourage professionnel.
Être assertif : pourquoi ? comment ?
Un comportement assertif va se baser avant tout sur une communication respectueuse, sur des échanges privilégiant l’honnêteté, l’affirmation de soi, mais aussi le respect de son interlocuteur et de son propre avis. Comme dans la vie personnelle, les non-dits, ou le manque de communication en général, peuvent avoir un effet délétère sur les relations. Il est d’autant plus important, dans le cadre du travail, d’être capable de donner son avis, de s’exprimer, bref de se montrer assertif afin de travailler en toute confiance et en toute transparence. Un salarié qui manquerait d’assertivité et n’oserait pas, par exemple, dire qu’il subit une charge de travail beaucoup trop importante, pourra en arriver au burn-out, alors même que cette situation et la souffrance qui va de pair, auraient pu/dû être évitées…
L’assertivité, tout comme la confiance en soi par exemple, ne s'acquiert pas en un jour, mais nécessite de travailler sur son propre comportement, de prendre du recul et de faire des efforts afin de changer ses habitudes, notamment dans ses interactions avec les autres. Il suffit parfois de modifier sa façon de s'exprimer et les termes employés. Par exemple, si l’on veut exprimer un avis contraire à celui de son interlocuteur, il est important d’expliquer cet avis et d’éviter de prendre un ton trop péremptoire (« C’est comme ça et pas autrement ! »). On privilégiera, par exemple, une formule comme : « J’entends tout à fait ce que tu m’expliques, mais j’ai un avis différent que je me permets de t’exposer… ».
L’objectif de l’assertivité, dans la sphère professionnelle comme personnelle, est avant tout de bannir les non-dits en s’exprimant avec franchise, mais en conservant une attitude bienveillante à l’égard de son interlocuteur : ni passivité, ni agressivité !
Ma fiche mémo
L'entretien d'embauche : étape par étape
L'entretien d'embauche en 5 étapes clés
Pour arriver fin prêt(e) à son entretien, il faut avant tout bien le préparer. Pour cela, il est utile de le visualiser, étape par étape, afin de te familiariser avec chacun des moments que compte son déroulement et éviter les mauvaises surprises et les éventuels faux-pas...
Tout d'abord, sache que l'entretien se déroule généralement au sein de l'entreprise qui propose le poste à pourvoir, ou au sein d'un cabinet de recrutement. S'il s'agit d'un premier entretien, qui pourra donc être suivi d'un ou plusieurs autres en fonction du processus mis en place, celui-ci devrait durer entre 30 minutes et 1 heure.
Étape 1 : ton arrivée. Essaie autant que possible d'arriver sur le lieu de rendez-vous avec quelques minutes d'avance (mais pas trois quarts d'heure...), présente-toi à l'accueil en précisant le nom de la personne qui doit te recevoir. Pense surtout à bien avoir avec toi le nom et le numéro du recruteur, afin de pouvoir le prévenir en cas de retard (imprévu, grève de transport...).
Étape 2 : ta présentation. Le recruteur devrait commencer l'entretien par te donner la parole afin que tu puisses te présenter : ton parcours, ta formation, tes expériences... Certes, il aura certainement ton CV sous les yeux, mais il est important que tu fasses comme s'il te découvrait en allant à l'essentiel et en valorisant tes expériences et tes compétences qui sont en lien avec le poste proposé. Expose bien tes raisons qui t'ont conduit à postuler pour le poste et montre que tu es bien informé(e) sur le profil recherché. Idéalement, entraîne-toi à répéter cette étape devant un membre de ta famille ou un ami qui pourra t'indiquer s'il trouve ton propos suffisamment clair et explicite...
Étape 3 : les questions du recruteur. Suite à ta présentation, le recruteur reprend la main et va te questionner sur tes compétences, ton parcours, tes motivations pour le poste... Bref, il va chercher à en savoir davantage sur toi et ton projet professionnel, sur les raisons de ta candidature et éventuellement sur tes compétences en lien avec des missions en particulier. Réponds de façon précise et efficace, et n'hésite pas à redire certains points déjà abordés dans ta présentation, en évitant de faire remarquer que tu as déjà évoqué le sujet précédemment...
Étape 4 : la présentation du poste et de l'entreprise. Il s'agit à présent, pour le recruteur, de revenir sur l'objet de cet entretien, soit le poste à pourvoir. Il pourra ainsi détailler les missions spécifiques au poste, les compétences attendues, les attentes vis-à-vis de la personne qui sera embauchée... Ce sera également l'occasion de revenir, plus globalement, sur le secteur d'activité et l'entreprise elle-même... C'est le moment pour toi de prendre des notes et de montrer tout ton intérêt !
Étape 5 : questions-réponses ! Le recruteur peut être amené à te poser des questions un peu plus personnelles et un peu plus déstabilisantes sur tes motivations, tes prétentions salariales, tes autres pistes de recherche d'emploi... Là aussi, tout est question d'anticipation et de préparation. En amont, prépare des réponses efficaces à ce type de questions afin de ne pas être pris(e) au dépourvu ! Enfin, c'est à ton tour, avant de clore l'entretien, de poser quelques questions... Pense à en préparer quelques-unes et évite de dire que tu n'en as aucune... En revanche, les questions concernant les tickets restaurant ou la machine à café sont à proscrire au risque de rendre ta candidature moins crédible !
Les erreurs à ne pas commettre
Tu as décroché le Graal : un entretien ! Ce n'est pas le moment de tout gâcher en te prenant les pieds dans le tapis... Voici un récap des 5 erreurs à éviter AB-SO-LU-MENT si tu souhaites que le recruteur valide ta candidature pour le poste ou, au moins, pour la suite des entretiens... Un peu comme à The Voice, il va falloir tout donner : c'est TON moment !
- Retard et/ou impolitesse : comme souvent, la première impression que tu donneras risque de marquer les esprits, donc évite d'arriver en retard et, surtout, n'oublie pas de saluer poliment les personnes auxquelles tu t'adresseras à commencer par l'hôtesse d'accueil. L'entretien démarre dès l'instant où tu passes la porte de l'entreprise...
- Propos trop « passe-partout » : souvent, lors de ses premiers entretiens, on manque d'assurance et on a tendance à recourir à des arguments très génériques, et finalement assez insipides : « Je souhaite vous rejoindre pour enrichir mon expérience. » ou « Je veux avoir l'opportunité d'accroître mes compétences. » Il est plus intéressant et efficace de s'appuyer sur des mots-clés en lien avec le poste, et donc de lire très attentivement l'offre à laquelle tu postules. Essaie d'être le plus précis possible dans l'exposition de ta motivation, ce qui sera d'autant plus convaincant !
- Arrogance et égocentrisme : il faut valoriser ses expériences et qualités face à un recruteur, néanmoins attention à ne pas tomber dans l'arrogance en faisant preuve d'un excès de confiance en toi ! Il faut savoir rester humble, surtout quand on a un profil encore assez junior, mais sans se dénigrer non plus. Si le recruteur en vient à te dire : « Parlez-moi de vous... », mise plutôt sur les expériences collectives, ton aptitude à travailler en équipe et à apprendre des autres. N'oublie pas que tu dois toujours parler de toi en faisant référence à l'entreprise, c'est-à-dire en valorisant les compétences et qualités que tu pourras mettre à son service.
- Manque de préparation et improvisation : avant de se présenter à un entretien, la moindre des choses est de se renseigner sur l'entreprise pour laquelle on postule. Il faut que tu montres que tu n'es pas là par hasard, que tu es informé(e) des valeurs, des enjeux et projets de la structure, et que tu te projettes parfaitement dedans ! Renseigne-toi, via les réseaux sociaux et internet, sur l'actualité, mais aussi la culture d'entreprise. Contacte éventuellement, sur LinkedIn, des personnes qui travaillent dans la même entreprise pour essayer d'en apprendre davantage et être en mesure, le jour de l'entretien, de valoriser tes connaissances, ta curiosité et ton intérêt pour le poste, mais aussi pour l'entreprise dans sa globalité. De même, relis ton CV pour être parfaitement au point sur les questions concernant tes expériences et compétences. Montre aussi, à travers ton attitude, que tu es une personne dynamique, proactive, qui ne laisse rien au hasard !
- Ne pas poser de questions : il arrivera forcément un moment où le recruteur va te demander si tu as des questions... Et bien oui, bien entendu tu en as ! Répondre que tu n'as aucune question à poser ne serait pas du meilleur effet et pourrait bien venir gâcher un entretien qui se serait parfaitement déroulé jusque-là... Cela pourrait passer pour un manque d'intérêt, de curiosité. Saisis cette opportunité pour approfondir, par exemple, certains points de l'entretien, ajouter certains éléments que tu n'aurais pas eu l'occasion d'évoquer auparavant... Un conseil : prépare plusieurs questions à poser en prévision de ce moment. Et, en parlant de question, souviens-toi qu'il n'est pas conseillé d'aborder trop tôt la question certes cruciale, mais épineuse, du salaire... surtout s'il s'agit d'un tout premier entretien.
L'entretien d'embauche : j'anticipe les questions
10 questions incontournables
Quel que soit ton profil ou ton expérience, certaines questions s'avèrent « incontournables » en entretien, alors autant essayer de t'y préparer au mieux ! Voici quelques-unes de ces questions classiques et quelques pistes de réponse pour mettre toutes les chances de ton côté...
1- Que savez-vous de notre entreprise ? Il est temps de rassembler l'ensemble des informations que tu as pu recueillir en préparant ta lettre de motivation, puis ton entretien. Pense à bien te renseigner, en amont, sur l'entreprise, son organisation, ses missions et enjeux, ses valeurs, ses projets et son actualité... Chaque candidat doit en effet avoir une idée globale de l'entreprise dans laquelle il postule afin de témoigner de son intérêt pour celle-ci.
2- En quoi le poste vous intéresse-t-il ? Il s'agit ici de montrer toute ta motivation pour le poste en t'appuyant sur tes expériences passées et en expliquant en quoi les missions prévues sont en lien avec celles que tu as déjà pu effectuer et réussir précédemment. Montre que le poste te permettrait de mettre à profit tes compétences en t'offrant la possibilité de les consolider et de les diversifier.
3- Comment envisagez-vous votre avenir professionnel ? Cette question permet de savoir si le candidat s'est fixé des objectifs à long terme. Tout en restant humble, montre que tu t'es effectivement projeté(e) dans l'avenir, mais aussi que tes ambitions professionnelles sont en adéquation avec les opportunités de carrière offertes au sein de l'entreprise. Cela permettra au recruteur de se projeter sur le long terme avec ton profil. Tu peux aussi poser toi-même la question en demandant quelles sont les évolutions possibles du poste...
4- Quels sont vos qualités et vos défauts ? Un grand classique, auquel il est préférable d'avoir réfléchi suffisamment en amont pour ne pas se laisser prendre de court... C'est le moment de mettre en avant tes atouts, les fameux soft skills par exemple, en t'appuyant sur des réalisations concrètes pour les illustrer (réussite d'un projet, d'un travail en équipe, etc.). Concernant les défauts, parle plutôt de points d'amélioration, d'axes de progrès, moins rédhibitoires... Mais reste sincère et honnête, c'est encore ce qui fonctionne le mieux !
5- Pourquoi êtes-vous le/la candidat(e) idéal(e) pour ce poste ? Cette question doit avant tout permettre au recruteur de s'assurer que tu as bien saisi les tenants et aboutissants du poste, que tu n'es pas là par hasard... Fais référence aux missions que tu as déjà pu effectuer et qui sont en lien avec celles du poste proposé, appuie-toi sur tes expériences. En revanche, surtout si tu as un profil junior, évite d'insister sur le fait que tu es le candidat parfait en tous points et disposant de toutes les qualités requises !
6- Pourquoi souhaitez-vous quitter votre poste ? Il s'agit ici de parler de ton ancien employeur, mais aussi de tester ta fiabilité. Le mot d'ordre est de rester positif/ive ! Tu as tout à fait le droit de vouloir changer de poste, pour diversifier tes missions, évoluer professionnellement, donner un nouvel élan à ta carrière (ou une nouvelle orientation à ton début de carrière...). Pour autant, il est inutile d'aller dénigrer ton ancien employeur ou tes anciens collègues, ce qui risquerait de ne pas être très bien perçu. Fais un bilan positif de tes précédentes missions menées à bien, en valorisant l'expérience acquise.
7- Qu'attendez-vous de votre manager ? Cette question n'est pas si simple et doit, elle aussi, être anticipée. Il s'agit d'évaluer la compatibilité du candidat avec ses futurs collaborateurs, et notamment son futur manager. Par exemple, si le manager concerné est prompt à déléguer de nombreuses tâches, le recruteur privilégiera les profils de candidats appréciant de travailler en autonomie.
8- Quelles sont vos prétentions salariales ? Cette question permet surtout de tester ton niveau de préparation, il faut donc avoir bien réfléchi au sujet en préparant ton entretien. Il est important qu'un candidat soit en mesure de bien évaluer ce qu'il vaut.
9- Quelle est votre disponibilité ? Cette question, qui peut paraître anodine, a son importance : sur le plan pratique tout d'abord, car elle informe le recruteur sur la date à laquelle tu pourras être en poste, mais elle permet aussi de tester ta motivation et ton enthousiasme si tu montres que tu peux te rendre disponible particulièrement vite !
10- Avez-vous des questions ? Non seulement, il faut en avoir, mais il est important de veiller à la qualité et à l'intérêt de ces questions... Inutile d'interroger un recruteur sur le nombre de salariés, le chiffre d'affaires de l'entreprise, etc. autant d'informations que tu peux trouver facilement sur internet. Il est préférable de poser des questions sur le poste en lui-même, l'équipe avec laquelle tu seras amené(e) à travailler, etc.
Les questions pièges à préparer
Tout d'abord, on te rassure : le recruteur ne cherche pas réellement à te « piéger », mais plutôt à te pousser un peu dans tes retranchements, afin d'en apprendre davantage sur ton compte et de s'assurer qu'il fera le bon choix en misant sur ta candidature. Te préparer à ce type de questions te permettra de ne pas te laisser déstabiliser et d'avoir des arguments solides pour y répondre.
Voici quelques questions auxquelles il vaut mieux avoir commencé à réfléchir en amont :
1- Pourquoi ce trou dans votre CV ? Que vous ayez connu une période de chômage ou enchaîné 2 ou 3 employeurs en moins d'un an, le recruteur cherchera sans doute à en connaître la raison. C'est normal... Surtout, ne mens pas, mais explique la situation efficacement et en toute sincérité. par exemple, s'il s'agit d'un creux dans ton CV, montre que tu as su te montrer proactif/ive en te formant ou en t'investissant dans des activités bénévoles par exemple.
2- Savez-vous dire non ? Oui, bien sûr ! Mais précise bien que tu sais justifier tes refus et les argumenter. Il est important de savoir dire non afin de ne pas se laisser débordé(e). Une personne qui dirait oui à tout, passerait pour quelqu'un doté de peu de confiance et d'estime de lui.
3- N'êtes-vous pas un peu jeune pour ce poste ? On cherche à te tester, alors reste calme et mets en avant tous les atouts inhérents à la jeunesse : adaptabilité, réactivité, aisance à la communication, avec les réseaux sociaux notamment...
4- Quels sont vos loisirs ? Attention à cette question qui semble si simple... en apparence ! Le risque est ici de donner une réponse sans saveur, qui ressemblera à celle de tous les autres candidats... On oublie la cuisine, la lecture, les voyages... Il faut que tu sois capable d'évoquer de vraies expériences : pratique d'un instrument, oui mais au Conservatoire, dans des concerts ou des concours, pour valoriser ta résistance au stress en même temps que ta fibre artistique et créative par exemple.
5- Quel est votre niveau d'anglais ? Surtout, ne pas mentir à ce type de question qui généralement laisse augurer du fait que l'entretien risque fortement de se poursuivre en anglais... Donc, on évite de se déclarer fluent si on a à peine le niveau de Dora (l'exploratrice...). En cas de niveau très moyen, cela peut être l'occasion de mettre en valeur d'autres compétences linguistiques, voire de parler de votre niveau d'orthographe irréprochable (si tel est bien le cas...) dans votre langue maternelle.
Les formes de contrats
Le job saisonnier
Le job saisonnier – également appelé CDD saisonnier – est l’occasion de faire ses preuves dans le monde professionnel. Ce contrat ne peut excéder 8 mois et il n'offre pas la possibilité d'une rupture conventionnelle.
Le CDD (Contrat à Durée Déterminée) saisonnier est possible dans le cadre où des tâches se répètent d’une année sur l’autre à des dates similaires ou en fonction du rythme des saisons ou des modes de vie collectifs (tourisme, vacances…), et ce de manière totalement indépendante de la volonté de l’employeur.
La rémunération est fixée en fonction de l'âge du salarié : s’il a 18 ans ou plus, il sera rémunéré au SMIC horaire, sinon il percevra un salaire moindre. Le contrat peut s’effectuer à temps plein ou à temps partiel, avec un maximum de 10 heures par jour si le salarié a plus de 18 ans, et 8 heures s’il est plus jeune. Au-delà, ce sont des heures supplémentaires rémunérées. Le contrat ouvre également le droit à des congés payés sur le même modèle qu’un CDI ou CDD classique.
Le salarié ne bénéficie pas de prime de fin de contrat, mais peut, sous certaines conditions, recevoir une prime d’ancienneté. Le job saisonnier permet également de cotiser pour la retraite.
Le salarié saisonnier a droit à un jour de repos obligatoire par semaine. À noter qu’en cas de dimanche ou jour férié travaillé, l’employeur n’est pas obligé de majorer son salaire.
Enfin, le CDD saisonnier ne peut être requalifié en CDI au terme du contrat. En revanche, depuis 2017, si le salarié est embauché deux années consécutives dans la même entreprise, au même poste, il bénéficie d’un droit automatique à la reconduction de son contrat pour l’année suivante. Cela s’applique si l’employeur dispose d’un emploi saisonnier compatible avec son profil.
L'alternance et l'apprentissage
Le contrat d’apprentissage est un contrat qui permet l’alternance de périodes en entreprise et de périodes de formation en CFA (Centre de Formation d’Apprentis). Il peut être à durée limitée (CDL) de 6 mois à 3 ans, ou indéterminée (CDI). Le contrat peut s’effectuer à l’étranger pendant un an maximum.
L’apprenti doit atteindre l’âge de 16 ans avant le 31 décembre de l’année scolaire pour débuter une formation en apprentissage. L’âge maximum est de 29 ans, ou 34 ans dans certains cas :
- L’apprenti a signé un nouveau contrat pour accéder à un niveau de diplôme supérieur à celui déjà obtenu ;
- Le précédent contrat de l'apprenti a été rompu pour des raisons indépendantes de sa volonté ;
- Le précédent contrat de l'apprenti a été rompu pour inaptitude physique et temporaire.
Dans ces différents cas, il ne doit pas s'écouler plus d’un an entre les deux contrats. Il est également bon de préciser que, pour un travailleur handicapé ou un sportif de haut niveau, il n’y a pas d’âge maximum.
La rémunération de l’apprenti est calculée sur un pourcentage du SMIC et varie selon son âge et sa progression dans le cycle de formation. L'apprenti a droit à des avantages en nature et à la prise en charge de ses frais de transport pour se rendre de son domicile au travail. Les droits de l’apprenti sont les mêmes que ceux des salariés de l’entreprise.
L'apprenti a droit à 5 semaines de congés payés par an et 5 jours de congés pour les examens. Le contrat peut être rompu ou suspendu selon certaines conditions et l’apprenti est exonéré de l’impôt sur le revenu, ainsi que d’autres cotisations.
Le principe de ce contrat est l’alternance avec la formation en CFA : elle doit être d’une durée minimale correspondant à 25 % de la durée totale du contrat. Le temps en entreprise varie selon les formations et l’apprenti a un tuteur dans son entreprise et dans son centre de formation.
Il est possible d’être embauché à la suite d’un apprentissage et, dans ce cas, il n’y a pas de période d’essai : le salarié passe alors à un CDD ou un CDI.
CDD et CDI
Le CDI (Contrat à Durée Indéterminée) est le contrat classique, la forme générale de la relation de travail. Il ne dispose pas de date de fin et il peut être effectué à temps plein comme à temps partiel. Il est possible de rompre ce contrat selon certaines conditions. En général, il est possible de débuter avec un CDD (Contrat à Durée Déterminée) qui peut, par la suite, être reconduit en CDI.
Le CDD est un contrat qui s’effectue selon certaines conditions :
- Remplacement d’un salarié absent ou passé provisoirement à temps partiel (congé parental, etc.) ;
- Attente de la prise de fonction d’un nouveau salarié ou de la suppression définitive du poste du salarié ayant quitté définitivement l’entreprise ;
- Accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise ;
- Emplois saisonniers ou CDD « d’usage » dans certains secteurs précis.
Quoi qu’il en soit, la durée pour laquelle est engagé le salarié doit être précisée dans le contrat. Ce dernier peut, par la suite, être renouvelé une ou deux fois, dans une durée inférieure, égale ou supérieure à la durée initiale prévue.
Le contrat peut débuter par une période d’essai pouvant aller jusqu’à un mois pour les contrats supérieurs à 6 mois. Un salarié en CDD dispose des mêmes droits et devoirs que ceux en CDI dans l’entreprise, il dispose des avantages en nature, des congés payés et de la rémunération au SMIC horaire. Si le contrat est reconduit en CDI, l’ancienneté est prise en compte dans le calcul du salaire. Cependant, dans le cadre d'une rupture de contrat pour poursuivre un cursus scolaire, le salarié ne percevra pas l’indemnité de précarité.
L'intérim
Le contrat en intérim – aussi appelé contrat de travail temporaire – s’effectue pour une durée prévue. Une date de fin doit être précisée si :
- le contrat vise à remplacer un salarié provisoirement passé à temps partiel ou parti définitivement ;
- le contrat vise à assurer un accroissement temporaire de l'activité de l'entreprise.
Dans les autres cas, il n’est pas nécessaire de préciser la date de fin de contrat, il faut en revanche préciser une durée minimale pour la mission. Il n’y a pas de durée fixe pour le contrat d’intérim, chaque mission est différente selon les entreprises. La durée du contrat peut aller de moins d’un mois à 36 mois dans le cadre d’un apprentissage. La période d’essai est fixée selon une convention collective et varie de 2 à 5 jours.
Durant sa mission, l’intérimaire bénéficie des mêmes droits que les autres salariés (restauration, transports), et il est rémunéré au SMIC horaire. Il perçoit une prime de précarité et une indemnité de congés payés à la fin de chaque mission, quelle que soit sa durée. Le montant de l'indemnité est au moins égal à 10 % de la rémunération totale brute, renouvellement du contrat inclus. Ces primes ne sont pas dues en cas reconduction en CDI avec l'entreprise ou en cas de rupture anticipée. Certaines absences sont admises notamment dans le cas d’un congé maternité ou d’un accident de travail. La mission d’intérim peut être rompue, sous conditions, mais également renouvelée jusqu’à deux fois.