Dès les années 1920, la volonté de revanche naît dans les pays européens qui ont connu la défaite.
En Italie, Mussolini, chef du parti fasciste, marche sur Rome en 1922. Il prend le pouvoir et instaure un régime autoritaire. Il constitue un exemple pour Adolf Hitler qui crée dans les années 1920 en Allemagne le parti nazi (ou NSDAP). En janvier 1933, il devient chancelier, met fin à la république de Weimar et instaure un régime totalitaire, raciste et antisémite. En Espagne, une guerre civile oppose républicains et franquistes, les partisans du régime autoritaire du général Franco. Les Franquistes l’emportent avec l’aide de l’Italie et de l’Allemagne.
Un autre régime totalitaire se développe en Europe : avec Staline, la dictature communiste en URSS devient un régime totalitaire. Tous ces régimes se caractérisent par la répression de l’opposition, la fin des élections libres, les purges, la propagande à outrance, le contrôle de l’économie et le culte de la personnalité.
Au cours de cette période, les démocraties sont fragilisées, notamment après le Krach de Wall Street de 1929 qui déclenche une crise économique mondiale. En février 1934, une tentative de coup d’Etat de l’extrême-droite française échoue. Aux élections suivantes, le Front Populaire, constitué de socialistes, de communistes et de radicaux, l’emporte. Il met en œuvre de nombreuses réformes comme les 40 heures de travail hebdomadaires, les congés payés et la nationalisation de grandes entreprises. Malgré ces succès, le Front Populaire est battu en 1938.