La Ve République renouvelle en 1958 les bases d’une démocratie représentative.
Selon la constitution, la souveraineté appartient au peuple. Le peuple choisit des représentants à qui il délègue la souveraineté nationale pour une période donnée en fonction des élections : 5 ans pour le président de la République et les députés, 6 ans pour les maires, etc.
Dans une démocratie représentative, les pouvoirs sont séparés. Le président de la République et le Premier ministre détiennent le pouvoir exécutif. Le Parlement, constitué de l’Assemblée Nationale et du Sénat, détient le pouvoir législatif. Dans le cadre du référendum, la Nation peut être consultée sur une question directe. La réponse ayant force de loi, le corps des citoyens dispose de fait d’une part du pouvoir législatif. Les citoyens concourent donc à l’élaboration de la loi. Aucun référendum n’a cependant été organisé en France depuis 2005, ce qui montre une défiance du pouvoir vis-à-vis de cette pratique.
Il arrive aussi que la Nation exprime sa volonté de voir évoluer les lois par l’intermédiaire de ses représentants élus (droit de pétition) et par l’expression de son opinion.
De plus en plus, on cherche à recueillir l’avis des citoyens. Cette démocratie participative s’exerce notamment à l’échelle locale avec des référendums locaux, par exemple ou à l’échelle nationale à travers des instances comme la convention citoyenne pour le climat.