Au XIXe siècle, les Européens explorent des terres jusque-là encore inconnues de l’intérieur de l’Asie et de l’Afrique.
Dès 1830, les États européens, et notamment l’Angleterre et la France, relancent la conquête coloniale. Mais c’est surtout à partir des années 1870 que les pays européens se lancent dans une véritable « course aux colonies ».
L’Afrique est bientôt dominée par la France qui possède avec l’Afrique Occidentale Française (AOF) et l’Afrique Équatoriale Française (AEF) les plus vastes territoires sur ce continent. L’Angleterre est aussi très présente : elle domine l’Égypte, le Soudan, le Kenya et l’Afrique du Sud. Le reste du continent est sous domination belge, portugaise, allemande et italienne. Ce partage est entériné par la Conférence de Berlin de 1885.
En Asie, en revanche, la situation est plus claire. Seules trois puissances sont réellement implantées. L’Angleterre domine les Indes, la France possède l’Indochine et les Pays-Bas ont conquis l’Indonésie.
L’Angleterre possède l’empire le plus vaste. La France le deuxième. La concurrence pour les territoires est source de nombreuses tensions à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Une guerre entre puissances coloniales est plusieurs fois évitée de justesse.