Le continent africain est en développement. La part des pays africains dans le marché mondial augmente d’ailleurs de façon régulière. Ces taux de croissance et le bas coût de la main-d’œuvre encouragent les firmes transnationales et des États comme la Chine ou la Russie à y investir massivement.
Les villes se développent même si seuls 40% des Africains vivent en ville : Le Cap, Le Caire, Lagos ou Johannesburg sont des métropoles régionales importantes.
L’Afrique du Sud est un exemple de ces transformations. Première puissance économique africaine, elle est même membre du G20, et des BRICS. Son influence dépasse de loin le continent africain.
Le continent africain est certes toujours le continent le plus pauvre du monde. Cependant, des indices de ses progrès peuvent être soulignés :
- Dans tous les pays d’Afrique, l’espérance de vie s’allonge, les taux de scolarisation et d’alphabétisation progressent.
- Selon les estimations les plus récentes de la Banque mondiale, le pourcentage d’Africains pauvres a chuté de 56 % en 1990 à 34 % en 2019.
- Avec plus d’un milliard d’habitants, l’Afrique peut compter sur une population jeune. 40% des Africains ont moins de 15 ans.
- Le nombre d’utilisateurs d’Internet de téléphones portables augmente fortement : en 2015, 29 % de la population avait accès à Internet contre 10 % en 2010.
- Enfin, beaucoup d’Africains parlent Anglais ou Français. C’est un levier de développement important dans l’intégration de l’Afrique à l’économie mondiale.
- Les États africains disposent de nombreuses ressources naturelles (minerais rares, pétrole, diamants).