Catégories d’innovation
Innovation incrémentale
Les innovations incrémentales sont les plus courantes. Une innovation incrémentale consiste à améliorer une ou plusieurs caractéristiques d’un objet technique, sans changer en profondeur la, ou les, technologie(s) employée(s) pour le créer.
Exemple d’innovation incrémentale :
L’amélioration d’un smartphone, d’une génération à la suivante, est une innovation incrémentale : on améliore plusieurs composants (batterie, écran, processeur, etc.) sans changer en profondeur les technologies de base du smartphone.
Innovation de rupture
Les innovations de rupture sont les plus rares. Une innovation de rupture implique un changement technologique majeur dans la conception d’un objet technique.
Exemple d’innovation de rupture :
L’apparition des clefs USB est une innovation de rupture, car on est passé des CD-ROM qui stockaient les données sur un disque, aux clefs USB (puis aux cartes SD) qui stockent les données sous forme de carte électronique.
Protection de l’innovation
Invention technique
Une innovation se base généralement sur une ou plusieurs inventions techniques.
Exemple d’invention technique :
Les écrans pliables sont une invention technique, qui a ensuite été utilisée pour créer de nouveaux modèles de smartphones ou tablettes pliables.
Brevet
Pour protéger une invention technique, son créateur peut produire un brevet. Un brevet est un document décrivant l’invention, de manière précise. Ce document doit être déposé auprès d’un organisme gérant les brevets, comme l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) en France.
Lorsqu’une invention est protégée par un brevet, il n’est plus possible de l’utiliser pour créer un objet technique, à moins d’obtenir une autorisation de la part du possesseur du brevet. Le possesseur du brevet peut refuser, ou accepter, en échange d’une rémunération.