Premiers habitants de la Nouvelle-Zélande, les Maoris, d’origine polynésienne, possèdent une culture distincte, dont les coutumes et valeurs font aujourd’hui encore partie intégrante de la vie néo-zélandaise.
La Nouvelle-Zélande est une jeune nation fondée au XIXème siècle, mais dont l’histoire a commencé bien avant.
La colonisation de ces terres des Antipodes a en effet débuté environ mille ans avant l’arrivée des premiers Européens. Ce sont les Maoris, un peuple originaire de Polynésie, qui s’installent les premiers dans une Nouvelle-Zélande alors inhabitée.
Selon la légende, la découverte du pays revient à Kupe qui lui donna le nom d’Aotearoa, la « Terre du long nuage blanc ».
La culture maorie est authentique et omniprésente en Nouvelle-Zélande et plus particulièrement sur l’île du Nord. Les maoris représentent 14 % de la population néo-zélandaise. La langue maorie n’a jamais cessé d’être pratiquée dans la vie cérémonielle. L’anglais et le maori sont les deux langues officielles de la Nouvelle-Zélande, utilisées dans tous les lieux publics et sur les noms des rues. Les Maoris sont fiers de parler couramment leur langue. Le maori est enseigné dans de nombreuses écoles primaires et secondaires du pays. Les chants et danses traditionnels, la langue maorie et l’histoire du peuple maori sont au cœur de l’identité de la Nouvelle-Zélande.
Parmi les aspects les plus célèbres de la culture maorie on retrouve les tatouages qui sont appelés des Moko. Ils sont réalisés essentiellement sur le visage et recouvrent toute la tête des hommes et le menton des femmes. Il y a aussi le haka (danse guerrière) le hangi (banquet maori).
L’art maori est représenté essentiellement à travers les chants et les danses. Il suffit de visiter un marae (espace sacré situé devant la maison commune du village) où vous serez accueillis avec les traditionnels haka et wero, chants guerriers et danses poi.
L’art maori se découvre aussi à travers la sculpture sur bois, sur os et sur jade, le tissage, la vannerie, et bien sûr les tatouages maoris.