L’Humanisme se développe : c’est un courant de pensée qui naît dès le XIVe siècle en Italie et se développe du milieu du XVe au milieu du XVIe siècle dans le reste de l’Europe : des penseurs rejettent le Moyen Âge et redécouvrent l’Antiquité. Ils croient au progrès dans tous les domaines intellectuels et placent l’Homme au centre de leurs préoccupations. Ils veulent aussi penser une nouvelle façon de gouverner, d’éviter les guerres et d’améliorer l’Homme par l’éducation. Érasme, Léonard de Vinci, Copernic ou Vésale sont les humanistes les plus connus. Leurs idées se diffusent en Europe grâce à l’invention de l’imprimerie par l’Allemand Gutenberg. Ils entretiennent souvent des correspondances et voyagent : ils créent ainsi une véritable « république des lettres ».
Au début du XVIe siècle, l’Allemand Martin Luther veut revenir à une pratique de la religion chrétienne plus proche du message du Christ. Il dénonce notamment la corruption de l’Église catholique, coupable de vendre ses indulgences aux nobles. Pour lui, le salut passe uniquement par la foi. Le pape l’excommunie en 1521 à cause de ses critiques répétées de l’Église. Il est aussi chassé du Saint-Empire romain germanique par Charles Quint. Le Français Jean Calvin poursuit cette Réforme. Le protestantisme naît.
De son côté, l’Église catholique tente de se réformer pour corriger ses abus et mieux lutter contre le développement du protestantisme au Concile de Trente (1545-1563). Cela n’empêche pas de véritables guerres de religion d’éclater en Allemagne (1546-1555), aux Pays-Bas (1556-1609) ou en France (1562-1598). Cette vague de violence culmine en France en 1572 avec la nuit de la Saint-Barthélemy.