Si la nature n’a jamais cessé d’inspirer les artistes – on peut penser aux natures mortes en peinture, à la poésie romantique, au genre pastoral qui dès l’Antiquité met en scène de jeunes bergers amoureux dans un cadre idyllique ou encore au Land art, cette tendance artistique née en 1960 consistant à intégrer l’œuvre d’art au cœur de l’espace naturel – , notre rapport à la nature évolue depuis la fin du XIXe siècle. En effet, avec la révolution industrielle et l’accélération toujours croissante de notre demande, l’homme en vient à puiser plus de ressources qu’il n’en produit. Devant notre incapacité à recycler tous nos déchets, la dangerosité de certains d’entre eux et face aux crises climatiques s’annonçant, les dirigeants de 174 pays plus l’Union européenne ont signé l’accord de Paris en 2015 : le premier accord universel sur le climat.
La littérature comme le cinéma tentent de sensibiliser le public sur les drames à venir ou ceux du passé : le film d’animation Wall-E d’Andrew Staton a pour cadre une planète envahie par les déchets ; le film Le Jour d’après de Roland Emmerich invente un nouvel âge de glace ou encore la bande-dessinée Un Printemps à Tchernobyl d’Emmanuel Lepage témoigne des paysages plus de 25 ans après la catastrophe de l’explosion d’un réacteur nucléaire.