En 987, Hugues Capet succède au dernier roi carolingien. Il fonde la dynastie des Capétiens. Cependant, il ne règne en réalité que sur le domaine royal, un territoire assez vaste autour de Paris et est élu par les grands du royaume. Ces grands seigneurs ont souvent autant de pouvoir que les rois et de vastes fiefs. Les rois renforcent progressivement leur pouvoir : ils agrandissent le domaine royal par rachats, mariages et confiscation de fiefs. Ils font aussi sacrer leur successeur de leur vivant, créant ainsi des dynasties.
Philippe Auguste remporte une victoire décisive à Bouvines en 1214 : il s’empare de la Flandre et met en échec les grands seigneurs. Il confisque les fiefs du roi d’Angleterre. En parallèle, il crée petit à petit une administration et nomme des baillis au nord et des sénéchaux au sud pour rendre la justice en son nom.
Louis IX impose sa monnaie dans tout le pays et crée le conseil du roi, le parlement et la chambre des comptes. Il est canonisé en 1297 par le Pape. Cet événement renforce considérablement le prestige de la dynastie capétienne. Les rois de France apparaissent comme les meilleurs défenseurs de la religion catholique. À telle point que Philippe IV Le Bel parvient à faire élire un pape français, Clément V. Ses successeurs s’installent pendant 70 ans à Avignon, ce qui assure au roi de France une puissance sans équivalent en Occident.
Au XIVe siècle, la France manque de disparaître : pour empêcher le roi d’Angleterre d’accéder au trône, Philippe VI de Valois fonde une nouvelle dynastie en 1328. Cela provoque la Guerre de Cent ans (1337-1453). Charles VII avec l’aide de Jeanne d’Arc chasse les Anglais du royaume. À la fin de cette guerre, le territoire français est unifié.