L’accès aux ressources alimentaires est un défi pour le futur. Actuellement, plus de 800 millions de personnes sont sous-alimentées dans le monde. Le défi consiste non seulement à nourrir tous les habitants de la Terre mais aussi à développer une agriculture biologique et des échanges commerciaux équitables. Si aujourd’hui, l’agriculture vivrière (basée sur le travail manuel et destinée à la propre consommation) est fortement pratiquée dans les pays en développement, l’agriculture productiviste (qui utilise les engrais et les machines agricoles) a permis d’augmenter fortement les rendements. 

Aujourd’hui, la production agricole est suffisante pour nourrir l’humanité mais sa sécurité alimentaire n’est pas assurée en raison d’une mauvaise redistribution des ressources produites. D’où la nécessité de lutter contre le gaspillage en changeant notamment les habitudes de consommation mais aussi d’investir pour créer de nouvelles alternatives grâce aux progrès technologiques (agriculture urbaine, élevages d’insectes comestibles…).

En parallèle, la malnutrition affecte aussi les pays les plus riches en raison d’une alimentation déséquilibrée (trop sucrée, salée ou grasse). 

Maîtriser les ressources est un défi face à l’augmentation de la population mondiale. Elle peut aussi être une source de tensions entre les différents acteurs à l’échelle d’un pays ou d’une région, comme par exemple entre ruraux et citadins, entre agriculture et tourisme. C’est ce qu’on appelle un conflit d’usage

Nourrir l’humanité en chiffres :

  • 800 millions de personnes souffrent de la faim
  • 1 personne sur 9 dans le monde est sous-alimentée.
  • En 2050, la population mondiale aura augmenté de 30%
  • Le gaspillage alimentaire représente en France 10 millions de tonnes par an