Sous l’effet de l’action humaine, la Terre connaît des phénomènes (croissance démographique, urbanisation, développement industriel) qui ont des conséquences sur l’environnement. C’est ce qu’on appelle le changement global. Concrètement, d’ici 2100, la température moyenne pourrait augmenter de 1 à 4°, le niveau des mers pourrait augmenter de 20 à 80 cm tandis que les glaciers alpins reculent d’1 mètre par an depuis 30 ans.
En géographie, on appelle risque d’addition de l’aléa (la possibilité qu’un événement dangereux se produise) et de l’enjeu humain (la présence de populations). On appelle vulnérabilité la plus ou moins grande fragilité d’une société humaine face à un risque.
Dès lors, le changement global augmente les risques naturels : séisme, volcanisme, ouragans, vague de froid ou de chaleur, cyclones etc…
Pour autant, les sociétés sont inégalement vulnérables. Les pays pauvres sont beaucoup plus exposés que les pays riches. Par exemple, 98% des victimes des catastrophes naturelles habitent un pays en développement. En même temps, les littoraux ou les zones urbanisées inondables sont les espaces les plus exposés.
Pour faire face à ce changement global, les sociétés tentent de réagir et d’apporter des réponses à toutes les échelles comme les PPRI (Plan de prévention des risques d’inondation) en France ou la COP21 en 2015, lors de laquelle 197 pays ont pris des engagements pour la réduction de l’émission de CO2.
Dates-clefs
- 1970 - Avalanche du mont Huascaran déclenchée par un séisme au Pérou : 20 000 victimes
- 1970 - Cyclone de Bhola au Bangladesh : 300 000 victimes
- 1972 - Blizzard en Iran : 4 000 victimes
- 999 - Ouragan de Vargas au Venezuela : 15 000 victimes
- 2003 - Canicule en Europe : 70 000 victimes