Le terme subjonctif vient du latin sub- (sous) et jungere (joindre) : ce mode s’emploie en effet dans des propositions subordonnées qui dépendent d’une autre proposition (principale).

Pour former le subjonctif présent d’un verbe, on ajoute au radical de la 1re personne du pluriel du présent de l’indicatif les terminaisons suivantes : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent. Exemple : prendre → nous pren-ons → que je pren-ne, que tu pren-nes, qu’il pren-ne, que nous pren-ions, que vous pren-iez, qu’ils pren-ent.

Certains verbes sont très irréguliers au subjonctif présent :

  • être : que je sois, que tu sois, qu’il soit, que nous soyons, que vous soyez, qu’ils soient.
  • avoir : que j’aie, que tu aies, qu’il ait, que nous ayons, que vous ayez, qu’ils aient.
  • vouloir : que je veuille, que tu veuilles, qu’il veuille, que nous voulions, que vous vouliez, qu’ils veuillent.
  • faire : que je fasse, que tu fasses, qu’il fasse, que nous fassions, que vous fassiez, qu’ils fassent.

Le subjonctif est le mode du possible, de l’éventuel. On l’utilise principalement dans :

  • des propositions subordonnées conjonctives (derrière un verbe exprimant la volonté, le doute…) : Je souhaite qu’il réussisse à venir.
  • des propositions subordonnées relatives pour exprimer un objectif : Je veux une méthode qui soit efficace.

Utilisé dans des propositions indépendantes, le subjonctif permet d’exprimer :

  • L’ordre : qu’il vienne me voir immédiatement !
  • Le souhait : qu’il puisse s’en sortir indemne !
  • L'indignation : qu'il ne reçoive aucun reproche pour sa conduite !