Si les risques naturels sont plus nombreux dans les pays pauvres souvent situés dans des régions aux climats extrêmes, les risques industriels, technologiques et sanitaires sont en général plus grands dans les pays industrialisés, même s’ils touchent de plus en plus les pays pauvres. Dans ces pays, ils se transforment en catastrophes par manque de mesures de prévention et de dispositifs de secours.

Les risques technologiques (accident nucléaire, pollution chimique, etc…) ou sanitaires (liés à la santé) peuvent parfois s’additionner aux risques environnementaux, comme cela a été le cas à Fukushima au Japon en 2011 où l’aléa climatique d’un tsunami a rencontré l’aléa nucléaire. Dans ce cas, les risques sont multipliés pour les populations.

Une société est plus ou moins vulnérable face à un risque. Certaines sociétés très exposées, comme la société japonaise, ne sont pas les plus vulnérables car la prévention y est très développée (notamment vis-à-vis du risque sismique). La pauvreté, l’analphabétisme, l’absence de règles de sécurité, la faiblesse des infrastructures (routes, secours…) augmentent considérablement la vulnérabilité des pays pauvres.

Dates-clefs

  • 1976 - Un nuage chimique s’échappe d’une usine à Seveso en Italie
  • 1978 - Naufrage de l’Amoco Cadiz en France : marée noire de 220 000 tonnes de pétrole
  • 1984 - Explosion d’une usine chimique à Bhopal en Inde : 20 000 victimes
  • 1986 - Accident nucléaire de Tchernobyl en Ukraine : 4 000 victimes, 270 000 déplacés
  • 2011 - Accident nucléaire de Fukushima suite à un tsunami au Japon : 19 000 victimes, 160 000 déplacés