L’Espagne accorde beaucoup d’importance à ses héros nationaux.

Certains sont devenus des mythes universels et il faut les connaître.

  • Entre les années 711 et 1492, des Musulmans occupaient une partie de l’Espagne. Les Chrétiens du nord du pays organisèrent une résistance pour récupérer le territoire espagnol. Certains héros se sont donc illustrés à cette occasion. Le Cid en fait partie. Entre légende et réalité, ce héros s’est tour à tour battu pour la Couronne de Castille, ainsi que pour le camp musulman. Il a inspiré des œuvres théâtrales, comme celle de Corneille.
  • Don Quijote de la Mancha : ce héros de fiction d’une œuvre de Miguel de Cervantes lit un peu trop de romans de chevalerie et décide de devenir chevalier errant. Le problème, c’est qu’à son époque, les chevaliers errants n’existaient plus. Il en découle une série de quiproquos extrêmement comiques et de situations complètement ubuesques. Malgré tout, Don Quichotte (son nom en français) demeure un personnage attachant qui incarne souvent un idéal inatteignable.
  • Don Juan : ce héros d’une pièce de théâtre du 17e siècle a donné lieu à de nombreux traitements dans le théâtre français et est même à l’origine d’une expression assez universelle, « être un don juan ». Don Juan est un homme qui collectionne les conquêtes féminines pour les abandonner ensuite. Bien sûr, il s’agit d’un héros à connotation clairement négative.

Il y a aussi des héros plus contemporains :

  • Simón Bolívar : surnommé El Libertador, Simón Bolívar participa et contribua à l’indépendance de nombreux pays d’Amérique Latine au XIXe siècle.
  • Che Guevara : ce héros de la révolution cubaine à claire tendance marxiste est très controversé. Libérateur des masses opprimées ou bien violent sanguinaire qui veut imposer ses idées par la force ? Le débat est ouvert.
  • Rigoberta Menchú : indigène guatémaltèque, elle reçut le Prix Nobel de la Paix en 1992. Elle se bat pour les droits des indigènes et la justice sociale.