Au Ier siècle de notre ère, un juif de Palestine nommé Jésus attire les foules. Certains Juifs voient en lui le Messie (le Christ en grec), c’est-à-dire l’envoyé de Dieu. Douze apôtres l’accompagnent et diffusent son message de paix. Inquiétant les autorités romaines, il est jugé par le gouverneur romain Ponce Pilate qui le condamne à la crucifixion vers 33.
Après sa mort, ses disciples fondent une nouvelle religion : le christianisme. Quatre évangélistes (Marc, Luc, Matthieu et Jean) rédigent chacun un Évangile qui raconte la vie et le message du Christ.
Progressivement, le christianisme se diffuse autour du bassin méditerranéen, notamment grâce aux voyages de Paul de Tarse (6-68). La Bible chrétienne reprend la Bible hébraïque (que les chrétiens considèrent comme l’Ancien Testament) et le Nouveau Testament composé des Epitres, des Evangiles, des Actes des Apôtres et du livre de l’Apocalypse.
Jusqu’au IVe siècle, les chrétiens restent minoritaires mais ils sont rejetés par les Romains car ils ne célèbrent pas le culte de l’Empereur et ne fréquentent pas les temples où sont vénérés les dieux romains. Certains empereurs comme Néron (54-68) organisent des persécutions à leur encontre.
Avec Constantin (272-337) les chrétiens sont progressivement tolérés. En 313, par l’édit de Milan, ils sont autorisés à pratiquer leur religion tandis qu’en 392, Théodose (379-395) interdit les cultes païens. Le christianisme devient la religion officielle de l’Empire romain.