Aujourd’hui dans le monde, la population rurale (qui vit à la campagne) représente un peu moins d’un habitant sur deux. Cette part est en déclin depuis les années 1950 où elle représentait plus de 70% de la population mondiale. Dans les pays développés, l’agriculture est de plus en plus intensive, c’est-à-dire qu’elle produit de grandes quantités en utilisant des engins agricoles, des engrais (pour augmenter les rendements) ou des pesticides (pour tuer les insectes nuisibles aux récoltes). C’est le cas par exemple dans les Grandes plaines aux Etats-Unis ou dans les latifundias du Brésil. Dès lors, l’exode rural (le départ des habitants des campagnes vers les villes) et la déprise (le fait d’abandonner un territoire) frappent certaines campagnes tandis que d’autres voient l’espaces agricoles augmenter par l’exploitation de fronts pionniers. A titre d’exemple, les forêts de l’île de Sumatra, de Bornéo ou d’Amazonie connaissent des déboisements au profit des activités agricoles.
Dans les pays en développement en revanche, l’agriculture est surtout vivrière. Les habitants produisent essentiellement pour leur propre consommation, même si une partie peut être vendue pour assurer leur subsistance. La récolte des pommes de terre en Bolivie est un exemple d’agriculture vivrière.
A l’échelle du monde, les espaces agricoles devraient viser une « agriculture durable », c’est-à-dire une agriculture respectueuse de l’environnement sans sacrifier ses enjeux économiques et sociaux.