Dans le monde, certains espaces sont à fortes contraintes naturelles c’est-à-dire que des éléments naturels peuvent gêner l’installation humaine. Concrètement, les déserts chauds (comme le Sahara, le désert de Gobi, le désert australien…), les déserts froids (comme la Sibérie, le désert canadien, l’Antarctique, le Groenland…), les montagnes (La Cordillère des Andes, l’Himalaya…), les forêts (comme l’Amazonie, la forêt du Congo, la forêt indonésienne…) sont des espaces contraignants. Les sols peuvent être gelés en permanence (le pergélisol). La sécheresse peut être extrême. L’isolement ou la couverture végétale peuvent être importants. Les pentes peuvent être raides. Ces éléments expliquent que les densités (c’est-à-dire le nombre d’habitants au km²) sont faibles. Dès lors, pour habiter ces lieux, les hommes doivent s’adapter.

Le déplacement en motoneige, l’aménagement des cultures en terrasse, le déploiement de panneaux solaires sont autant d’exemples de l’adaptation de l’homme à ces contraintes pour se nourrir, se loger, se déplacer. Parfois, il arrive pourtant que ces contraintes soient transformées en atouts et favorisent des activités comme le tourisme. Pourtant, l’adaptation de l’homme comporte aussi des limites. Une exploitation à outrance des territoires peut menacer l’environnement et mettre en péril la biodiversité, c’est-à-dire la diversité des espèces animales et végétales. Dès lors, l’occupation des espaces par l’homme ne devrait se faire qu’en respectant les principes du développement durable.