On peut raisonnablement penser que les villes de demain devront répondre aux grands enjeux du développement durable : favoriser le développement économique, réduire les inégalités entre ses habitants et éviter la dégradation de l’environnement. Les éco-quartiers actuels pourraient devenir des modèles pour les territoires durables. Concrètement, les déchets pourraient être traités selon des circuits courts de recyclage tandis que les ressources nécessaires aux populations pourraient être issues des énergies renouvelables. En terme de transport, les « mobilités douces » (les déplacements effectués avec des moyens de transports non polluants comme le vélo ou la marche), le « free-floating » (la location de vélos ou de trottinettes en libre-service) ou les « mobilités partagées » (effectuées à plusieurs dans un même véhicule : bus, métro, tramway, covoiturage…) remplaceraient l’usage individuel de la voiture. En ce sens, la « ville du quart d’heure » imaginée par Carlos Moreno où les habitants mettraient au maximum 15 minutes à pied pour tous leurs déplacements pourrait être une alternative.

La ville de demain pourrait aussi être plus intelligente ou connectée, à l’image de la « smart city » (comme l’appelle les pays anglo-saxons) où le numérique est mis au service d’une meilleure gestion des problèmes urbains : la sécurité, la pollution, les transports…

Enfin, la ville de demain pourrait être plus verte en aménageant des jardins sur les toits des immeubles, en réalisant des jardins partagés en ville ou en faisant pousser des productions sur les murs des bâtiments, à l’image des projets futuristes pensés par l’architecte belge Vincent Callebaut.