Dans l’Antiquité, le monde grec est composé d’une multitude de cités-États. Une cité est une polis. C’est un petit État indépendant qui a ses propres lois et son indépendance. Son territoire est composé d’une partie urbaine (l’asty) et d’une campagne (la chôra). Chaque cité a son dieu protecteur, c’est-à-dire sa divinité poliade.
Le monde grec est cependant uni par une identité commune qui repose sur la même langue (le grec), les mêmes dieux, des mythes communs à tous, comme ceux racontés dans l’Iliade et l’Odyssée. Ces deux textes attribués à Homère, sont deux longs poèmes du VIIIe siècle av. J.-C. qui racontent la légendaire guerre de Troie et le long périple du héros Ulysse pour rentrer chez lui sur son île d’Ithaque.
En revanche, chaque cité n’a pas le même régime politique. La plupart sont des oligarchies (le gouvernement d’une minorité) mais Athènes est une démocratie (le gouvernement du peuple). C’est au Ve siècle av. J.-C., sous l’impulsion de Périclès qu’Athènes reconnaît aux citoyens le droit de voter et de prendre part aux affaires de la cité.
Les guerres contre les Perses à l’image des Guerres médiques (marquées par les batailles de Marathon en 490 av. J.-C. et de Salamine en 480 av. J.-C) ou la fréquentation de sites panhelléniques comme ceux de Delphes ou d’Olympie permettent aux Grecs de refaire leur unité.