C’est au IVe millénaire av. J.-C. que les premières cités-États naissent dans le Croissant fertile. Cette région est située en Égypte et au Moyen-Orient (Mésopotamie). Elle est traversée par des grands fleuves : le Tigre, l’Euphrate et le Nil qui ont notamment permis le développement de l’agriculture.

Progressivement les cités s’organisent et deviennent des États dirigés par des gouvernements. Ils sont délimités par des frontières. Les plus anciennes cités-États sont celles d’Uruk et d’Ur en Mésopotamie. Elles datent de 3500 av. J.-C. et sont dirigées par des rois. En Égypte, les pharaons dirigent l’État. Ils sont aidés par des vizirs, sorte de premier ministre. Autour d’eux travaillent des fonctionnaires généralement des scribes qui maitrisent la lecture et l’écriture.

L’écriture est importante pour diriger un État. Elle permet de mettre en forme des textes de lois comme le Code d’Hammourabi (vers 1750 av. J.-C en Mésopotamie), qui est considéré comme le plus ancien texte de loi de l’histoire des hommes.

L’écriture est mise au point vers 3300 av. J.-C. en Mésopotamie sous la forme de pictogrammes (dessins) puis d’écriture cunéiforme (en forme de coins) tandis qu’en Égypte, les Égyptiens utilisent les hiéroglyphes pour leurs textes sacrés à partir de 3200 av. J.-C.

Les Mésopotamiens comme les Égyptiens sont polythéistes. Ils croient en plusieurs dieux. L’écriture leurs permet de mettre en forme leurs mythes et de garder une trace de leurs croyances, à l’image de l’Épopée de Gilgamesh en Mésopotamie.