Jeunesse
Ludwig van Beethoven est né à Bonn, en Allemagne en décembre 1770 d’un père musicien à la cour qui remarque rapidement son talent. Il décide alors de débuter son éducation musicale dès 1775 et lui fait réaliser une tournée à travers la Rhénanie (région située à l’ouest de l’Allemagne), en espérant en faire un enfant-prodige, comme Mozart quelques années auparavant. Cependant, cette expérience sera un échec en raison du caractère autoritaire et brutal de Johann van Beethoven.
Les premiers succès viennois
Dès les années 1880, le talent de Beethoven rayonne au-delà de son cercle proche et parvient aux oreilles du comte Waldstein, favori du nouveau prince-électeur qui obtient que Beethoven effectue un voyage d'études à Vienne en 1787. Il rencontrera d’ailleurs Mozart à cette occasion et l’impressionnera par ses talents de pianiste. Il s’installera finalement dans la capitale autrichienne en 1792.
Lors de ses premières années à Vienne, Beethoven compose d’abord de nombreux morceaux pour piano avant de s’attaquer aux quatuors à cordes et aux symphonies. Entre 1798 et 1800, il écrit six des dix-sept quatuors qui composent son œuvre et réalise ses deux premières symphonies en 1801-1802.
Entre 1804 et 1813, Beethoven est à l’apogée de sa carrière et écrit de nombreux morceaux tels que la symphonie n° 3, (dite symphonie Héroïque), puis les symphonies n° 4 à 8, ainsi que cinq quatuors à cordes, les derniers concertos pour piano, des sonates et son unique opéra, Fidelio.
Souffrance personnelle
Dès 1796, le compositeur prend conscience d’une surdité qui ne fait que s’aggraver avant de devenir totale en 1820. Ne souhaitant pas assumer ce handicap en public, il s’isole et se forge une réputation de misanthrope dont il souffrira toute sa vie.
Fin de vie
S’il continue de composer, la carrière de Beethoven décline dès la fin des années 1810. En 1826, il contracte une pneumonie dont il meurt en mars 1827.
Son œuvre la plus connue : la Symphonie n°9
La Symphonie n° 9 est une symphonie en ré mineur comprenant quatre mouvements. Composée entre 1822 et 1824, elle reprend dans son quatrième mouvement un poème écrit par Friedrich von Schiller en 1785, Ode an die Freude (Ode à la joie).
En 1972, l’introduction musicale de ce mouvement sera choisie par le Conseil de l’Europe comme hymne européen.