Suite à défaite fulgurante de l’armée française en mai et juin 1940, le gouvernement, divisé, prend la décision de confier le pouvoir au maréchal Pétain (16/06). Il signe l’armistice avec les nazis, accepte l’invasion et obtient les pleins pouvoirs (10/07), il oriente la France vers la collaboration avec l’occupant. C’est la fin de la IIIe République. 

La France vit alors sous un régime autoritaire de Révolution Nationale, les libertés et les partis politiques sont progressivement supprimées, la censure et la milice contrôlent l’opinion publique et Vichy collabore directement avec Hitler (STO). Des lois anti-juives, inspirées de celles du régime nazi, sont mises en place, le gouvernement participe au génocide par des Rafles (Vel’d’Hiv, 1942) et la mise en place de camps d’internement.

Après que le maréchal Pétain eut appelé les Français à cesser le combat, le 18 juin le général de Gaulle, réfugié à Londres, appelle les Français à résister à l’occupant et au régime de Vichy. Il va unifier et organiser les résistances intérieure (FFI) et extérieure (FFL). Avec l’aide de Jean Moulin, il crée le Conseil National de la Résistance (CNR) qui rédige un programme destiné au retour de la démocratie en France. 

Suite à la Libération par les forces alliées et la résistance (1944), le CNR prend le nom de Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), présidé par de Gaulle, les valeurs Républicaines sont restaurées, de grandes réformes économiques et sociales sont mises en place et une nouvelle constitution donne naissance à la IVe République en octobre 1946.