Longtemps reléguées à un rôle domestique, des femmes à partir de la Belle Epoque cherchent à imposer l’idée d’égalité avec les hommes. On les appelle des féministes.
Dans la première moitié du XXe, les femmes luttent pour obtenir l’égalité des droits civiques. La IIIe République ouvre l’instruction secondaire aux femmes à partir de 1880. Lors de la Première Guerre mondiale, l’absence d’homme pousse les femmes à travailler, elles prouvent leurs égales capacités dans ce domaine. En 1936, trois femmes intègrent le gouvernement du Front Populaire alors même qu’elles ne peuvent pas voter. Il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale (1944) pour que toutes obtiennent le droit de vote.
Dans les années 1960, la lutte des femmes se poursuit pour l’émancipation et la liberté : dans le cercle familial (1965 les femmes peuvent gérer leurs biens, ouvrir un compte en banque, exercer une profession sans l’autorisation de leurs maris), professionnel (1983 égalité professionnelle), ou politique (2000 parité dans les assemblées publiques). La lutte des femmes pour le droit à disposer de leur corps est la plus emblématique de la libération de la femme : en 1967, la loi Neuwirth autorise la contraception, en 1975 la loi Veil, l’IVG.
Si aujourd’hui l’égalité civile est complète, des inégalités persistent (salaires, carrières, tâches domestiques, …).