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L'Union Européenne et ses territoires

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Des acquis communautaires partagés par l’ensemble des membres de l’UE

Depuis les premiers temps de la construction européenne, les pays membres ont adopté la règle que tout pays souhaitant adhérer devait s’approprier les politiques menées en commun et s’y adapter. Ces politiques, durement négociées et imposées, sont considérées comme des acquis communautaires.

Les acquis communautaires les plus importants concernent l’économie : intégration de tous les pays à un marché unique (règles commerciales s’appliquant à tous ; absence de droits de douanes et de contrôles aux frontières) ; politique agricole commune (PAC). D’autres politiques concernent les transports, la protection de l’environnement, la coopération policière et en matière de justice. Une politique extérieure et de sécurité commune (PESC) est mise en place, mais connaît de grandes difficultés en raison des désaccords entre les pays membres.

Les politiques conduites par l’UE ont pour objectif la compétitivité, la coopération et la convergence entre les différents territoires. Ce dernier point tient au fait qu’il existe des inégalités très grandes entre les pays membres. L’UE tente de réduire ces inégalités en faisant bénéficier les régions les plus pauvres de fonds structurels. Ceux-ci bénéficient aux pays de l’Est et à certains pays du Sud, mais aussi à des régions de pays plus riches (territoires français d’outre-mer, Ouest des îles britanniques, Sud de l’Italie).

Les mesures prises au niveau européen permettent d’aider les espaces ruraux en difficulté et les régions industrielles en crise à se reconvertir. Elles soutiennent l’activité économique, mais visent également à améliorer la qualité de vie des habitants (rénovation urbaine, développement d’équipement sociaux et culturels).

L’UE : un territoire et un projet politique à géométries variables

Débutée dans les années 1950 autour de six membres fondateurs, la construction européenne a suscité un intérêt grandissant chez de nombreux pays du continent qui ont peu à peu rejoint le projet. En 2014, l’UE compte 27 pays membres. L’élargissement le plus important qu’elle ait connu a eu lieu en 2004 et 2007 lorsque douze pays de l’Est du continent qui étaient communistes au temps de la Guerre froide l’ont rejointe.

L’élargissement de l’UE suscite des débats : alors qu'elle entretient des relations poussées avec des pays candidats à l’adhésion qui se trouvent à ses frontières (Turquie, Macédoine), on s’interroge sur les limites que doit avoir cette organisation pour conserver une cohérence et ne pas être paralysée en raison des intérêts divergents d’un nombre trop élevé de membres.

En outre, certains estiment que la Turquie fait partie de l'Asie (seule une petite partie du pays se trouve sur le continent européen) et ne devrait par conséquent pas pouvoir rejoindre l'UE. Le souci d’entretenir de bonnes relations avec les voisins de l’UE sans leur offrir de perspectives d’adhésion motive le projet d’Union pour la Méditerranée qui sert de cadre à la politique étrangère de l’Union en direction des pays du Maghreb et du Proche Orient.

Au sein même de l’UE, tous les membres n’ont pas le même niveau de participation. La zone Euro rassemble les dix-huit pays ayant décidé d’adopter une monnaie unique européenne. Ces pays coopèrent de façon plus étroite les uns avec les autres qu’avec ceux qui ont conservé leur monnaie nationale.

La libre circulation des personnes (fin des contrôles aux frontières) a été décidée entre les membres de l’espace Schengen, mais certains pays de l’UE n’en font pas partie (Grande-Bretagne, Irlande, Roumanie) tandis que des pays non membres de l’UE y participent (Norvège, Islande). C’est la raison pour laquelle on parle d’Europe « à géométrie variable ».

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