Le rééquilibrage de l’espace économique français n’empêche pas l’existence de fortes inégalités. Les territoires innovants sont très dynamiques. Leur compétitivité est forte, ce qui leur permet d’être bien insérés dans les marchés européens et mondiaux. L’État et les collectivités locales encouragent le développement de pôles de compétitivité et de technopôles comme Paris-Sud ou Sophia-Antipolis, dans lesquelles des entreprises sont associées à des établissements de recherche.
L’agriculture reste puissante dans les domaines des vignobles de qualité, de la grande culture et de l’élevage intégré. Certaines régions ont su moderniser une activité traditionnelle et parviennent à s’intégrer dans le commerce international (plasturgie d’Oyonnax, « Cosmetic Valley » dans la région Centre).
Cependant, d’autres territoires sont en difficulté, en particulier les régions d’industrie traditionnelle dont la reconversion est difficile et qui sont marquées par le chômage. Les activités peu qualifiées sont souvent délocalisées ou bien automatisées, ce qui prive d’emploi des travailleurs dont le niveau de formation est faible.
De la même façon, de nombreuses régions agricoles peu productives connaissent de graves difficultés car les aides européennes qui leur permettent de vivre sont en recul. C’est particulièrement vrai des zones de montagne.