Les réseaux sont des ouvrages enterrés plus ou moins profondément. Ils peuvent être hydrauliques ou électriques.
Ils sont installés lors de la création d’ouvrages maçonnés ou de surfaces végétalisées.

L’arrosage intégré

L’arrosage intégré, aussi appelé « automatique », est une installation dont le dimensionnement peut être complexe. Il nécessite une conception soignée en amont.

L’arrosage doit s’adapter au contexte du site et répondre aux paramètres suivants :

  • Fréquence
  • Dose
  • Durée

On trouve principalement les matériels suivants :

  • La tuyère (arroseur à jet fixe, circulaire ou semi-circulaire, 3 à 5 m de portée)
  • La turbine (arroseur rotatif, 5 à 25 m de portée)
  • La micro-irrigation (tuyau poreux, goutte-à-goutte ou micro-aspersion)

Les tuyères et turbines sont escamotables et fixées à un tuyau de polyéthylène. La pression de l’eau soulève la partie escamotable hors du sol lors de la mise en route.

Les arrosages sont déclenchés manuellement ou pilotés par un programmateur (relié au réseau ou à piles).

Ces réseaux doivent être arrêtés en automne et mis en hivernage (purge des canalisations) pour éviter les dégâts en cas de gel.

Les réseaux électriques

Dans le paysage, les réseaux électriques mis en place concernent les réseaux d’éclairage et l’alimentation de systèmes automatisés (portails d’accès, arrosage intégré…).

→ Alimentation en basse tension : fréquente pour les réseaux d’éclairage. L’installation est facile et le risque d’accident faible. Les câbles d’alimentation sont enterrés à faible profondeur (5 cm minimum).

→ Alimentation en 230V : les contraintes sont plus importantes. Les câbles d’alimentation doivent être passés dans un fourreau rouge et enterrés profondément (au moins 50 cm).
Un réseau électrique peut être mis en place par l’entreprise du paysage mais il est recommandé de faire appel à un électricien pour le branchement au compteur (ou à défaut par un jardinier formé à « l’habilitation électrique »).

Autres réseaux

Le drainage consiste à évacuer l’eau en excès d’un sol par un réseau de drains (tubes annelés en matière plastique percés).
Cette technique est principalement utilisée sous des fondations d’ouvrages maçonnés (murs, terrasses…), en pied de talus et pour les terrains de sports.

Les réseaux des eaux pluviales sont destinés à collecter les eaux de ruissellement sur des surfaces imperméables.