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Droits de l'homme et action internationale

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L’action du Conseil de sécurité de l’ONU

Le Conseil de sécurité de l’ONU peut donner pour mission aux Etats qui en ont les moyens d’attaquer un pays qui en agresserait d’autres ou qui s’attaquerait à sa population. Ainsi, les interventions de l’OTAN en Yougoslavie (1995), en Afghanistan (2001) et en Lybie (2011) ont été autorisées par un mandat du Conseil de sécurité.

Cependant, certains membres permanents du Conseil empêchent des interventions pourtant légitimes grâce à leur droit de veto. Ainsi, depuis 2011, la Russie s’oppose à toute intervention contre la Syrie dont le dictateur El Assad mène une répression meurtrière contre son opposition politique.

A l’inverse, certains pays se passent de l’autorisation du Conseil de Sécurité pour intervenir, comme les Etats-Unis en Irak en 2003. L'ONU a poursuivi en justice les responsables ayant commis des crimes pendant la guerre de Yougoslavie (Tribunal spécial pour l'ex-Yougoslavie) et au Rwanda (Tribunal spécial pour le Rwanda).

Depuis 2002, un tribunal permanent, la Cour pénale internationale, a été mis en place.

L’Organisation des Nations Unies (ONU) au service des droits de l’Homme

L’ONU a été fondée en 1945 avec pour but de maintenir la paix et la sécurité internationale et de promouvoir les droits de l’homme. En 1948, elle adopte une Déclaration universelle des droits de l’homme, dont l’un des principaux inspirateurs est le Français René Cassin. C’est au nom de ce texte que l’ONU envoie des soldats, les casques bleus dans des régions où la paix et des populations civiles sont menacées.

En 2014, les casques bleus sont engagés dans seize missions de maintien de la paix, comme par exemple en Haïti, au Mali, en Centrafrique, au Liban ou en Afghanistan. Au cours de son histoire, l’ONU est intervenue dans certains pays au nom du droit d’ingérence humanitaire, selon lequel il est possible de mener une action dans un Etat sans l’autorisation du gouvernement dans le cas où les civils sont victimes d’une crise humanitaire.

Cette idée est critiquée par de nombreux Etats qui redoutent que le droit d’ingérence ne serve de prétexte à des interventions armées. En 2014, on préfère mettre en avant l’idée plus modeste de « responsabilité de protéger » de la part des Etats membres des Nations unies.

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