Le génocide des Juifs, également connu sous les noms de Shoah (« catastrophe » ou « destruction » en hébreu) ou d’Holocauste (« sacrifice brûlé » en grec), et celui des Tsiganes appelé Porajmos (« dévorer » en romani), se sont déroulés pendant la Seconde Guerre mondiale.
Dès le 30 janvier 1933, le régime nazi du nouveau chancelier Adolf Hitler instaure une politique antisémite systématique. Les Lois de Nuremberg de 1935 privent les Juifs de leurs droits civiques et légaux, et interdisent l’exercice de certains emplois. Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, la Nuit de Cristal fut organisée par le gouvernement en réponse à l’assassinat d’un secrétaire de l’ambassade allemande à Paris par un juif polonais : Herschel Grynszpan. Cet épisode marqua un tournant des violences antisémites par le IIIe Reich et mit en lumière l’indifférence de nations étrangères. Durant cette nuit de violence, des synagogues furent brûlées, des magasins juifs furent vandalisés et 30 000 Juifs furent arrêtés et déportés. On peut parler de pogrom, c’est-à-dire de pillages et massacres de Juifs par le reste de la population.