Les Jeux Olympiques ont été un enjeu majeur de la Guerre Froide (1947-1991) et ont symbolisé la rivalité entre les États-Unis et l’Union soviétique. Les JO d'Helsinki de 1952 marquent le retour de l'URSS après une absence de 40 ans. L’Union soviétique obtint 71 médailles, dont 22 d'or, contre 76 médailles pour les États-Unis, dont 40 en or. Dès 1952, la compétition est lancée entre ces deux superpuissances qui utilisent les Jeux Olympiques pour mettre en avant leur camp et ainsi leur idéologie. Aux yeux des soviétiques, le sport met en lumière la supériorité de son système par l’exaltation de l’homme nouveau. Aux yeux des Américains, le sport met en lumière la supériorité de son système par l’exaltation de la performance individuelle.
En 1960, les JO de Rome ont vu l'affrontement des deux blocs à travers des athlètes emblématiques comme Wilma Rudolph, athlète afro-américaine et Larisa Latynina, gymnaste artistique soviétique. Les JO de Tokyo en 1964 ont introduit des innovations technologiques qui ont renforcé l’enjeu des Jeux dans la Guerre Froide. La diffusion en direct par satellite, par exemple, a augmenté l'impact médiatique mondial de cette compétition.
Les JO de Mexico en 1968 sont célèbres pour le poing levé du Black Power par les athlètes américains Tommie Smith et John Carlos qui ont dénoncé la ségrégation raciale aux États-Unis en direct devant le monde entier.