La mobilité des apprenants dans l'Union européenne (UE) est initiée en 1987 avec le programme Erasmus, auquel 11 pays participent.
Les mobilités étudiantes ont été élargies et renforcées avec la mise en place d’Erasmus+, lancé en 2014 pour la période 2014-2020, et prolongé jusqu'en 2027 avec un budget de 26,2 milliards d'euros. Ce programme concerne les étudiants mais aussi désormais les enseignants ou les apprentis. Ce programme favorise les échanges académiques et professionnels au sein des 27 États membres de l'UE et quelques pays partenaires. En tout, 33 pays participent au programme Erasmus +.
En 2019, environ 900 000 étudiants et 200 000 personnels éducatifs ont bénéficié d'un séjour Erasmus+, que ce soit pour des études, des stages ou des formations. Les crédits obtenus, appelés ECTS (European Credit Transfer and Accumulation System), facilitent la reconnaissance des parcours académiques à travers l'Europe. 600 000 Français ont bénéficié du programme entre 2014 et 2020, ce qui fait de la France le plus qui a envoyé le plus d’étudiants en mobilité en Europe sur cette période.
L'Espace européen de l'enseignement supérieur (EEES), créé par le Processus de Bologne en 1999, a pour objectif d’harmoniser les systèmes d'enseignement supérieur pour faciliter la mobilité des étudiants et des diplômés. Il permet aussi de donner une meilleure visibilité aux diplômes européens à l’échelle mondiale.
Les bourses Erasmus+ permettent de compenser les coûts des séjours à l'étranger même si les barrières linguistiques et les inégalités d'accès aux services sont les plus grands enjeux auxquels Erasmus + est confronté. En moyenne, un étudiant touche 300 à 600 euros par mois en mobilité. En parallèle, le programme Erasmus+ pour les jeunes soutient les mobilités non-académiques, comme les échanges de jeunes et les projets de volontariat.
Ces échanges sont aussi des échanges virtuels. Le programme Erasmus+ Virtual Exchange est ainsi une plateforme permettant de s'engager dans des expériences interculturelles en ligne.
Depuis 1987, on estime que 12,5 millions d’Européens ont bénéficié de ce programme.