Une inégale vulnérabilité
Les sociétés humaines sont inégalement vulnérables face aux risques. Un indice de vulnérabilité permet de déterminer la vulnérabilité des pays.
Les territoires les plus vulnérables sont les pays les moins développés. Ils appartiennent en effet en général à des zones où les aléas sont fréquents. Leur vulnérabilité est augmentée par le manque de moyens pour lutter contre les aléas et une faible culture du risque.
Prévention et adaptation : créer des territoires résilients
En France, la politique de prévention se traduit par des Plans de prévention des risques (PPR), qui réglementent l’usage des sols sur une commune. Des Plans particuliers de mise en sécurité (PPMS) établis par l’État et les collectivités territoriales permettent de préciser la façon dont les populations doivent être préparées à des risques éventuels.
La réglementation permet la prévention : à l’échelle européenne, la directive Seveso classe par exemple les usines en fonction des dangers. À l’échelle des États, des normes sont imposées dans la construction (normes parasismiques, par exemple).
La gestion des risques passe enfin par l’aménagement des territoires. Le reboisement des abords des fleuves permet de limiter les inondations. Pour limiter les effets de la montée des eaux des océans, on construit des digues en Camargue, par exemple. L’idée de créer des territoires résilients s’impose petit à petit devant le caractère inéluctable du changement climatique.
Adaptation : fait d’ajuster sa structure et son organisation en prévision ou en réponse au risque.
Aménagement des territoires : politiques menées par l’État et/ ou les collectivités territoriales qui visent à assurer le développement des territoires et à corriger les déséquilibres nationaux, régionaux ou locaux.
Culture du risque : connaissance des risques et des comportements à adopter.
Prévention : ensemble d’actions visant à sensibiliser les populations et à anticiper une catastrophe.
Vulnérabilité : fragilité d’un territoire ou d’une société face aux risques.